ENTRONCAMENTO
Wednesday, September 27, 2006
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ENTRONCAMENTO,
THE LEAF - A FOLHA
À la gare de Barquinha, vulgairement connue par le nom d'Entroncamento, car c’est précisément à ce point que le chemin de fer de l’Est et celui du Nord se ...
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Accueil 1
I
Entroncamento, baptisé la capitale du train, peut aussi être proclamé la capitale de la qualité de vie, de la sérénité, du bien - être et du plaisir de vivre, des délices de la campagne, avec tous les avantages d'une ville magnifique, où rien ne manque et avec le bénéfice d'être très proche des grands centres de la culture: Coimbra et Lisbonne. Nos Cathédrales sont les écoles, celles d'hier et celles d'aujourd'hui, les locomotives, les wagons, les églises, les jardins, authentiques Cathédrales du tressaillir de la pulsation de la vie et de la création de l'être humain. On détache comme véritables monuments: la deuxième école Camões et les maisons du quartier du même nom (Bairro Camões; après, se suivent les maisons du Bairro Verde (Quartier Vert), celles du Bairro Frederico Ulrich (Quartier Frederico Ulrich), celles du Bairro do Boneco (Quartier de la Poupée), celles de la Rua Latino Coelho (Rue Latino Coelho, et les Bairros Ferroviários (Quartiers Ferroviaires. Enfin, la gare avec ses bâtiments complémentaires, et le musée vivant qui a été semé de rails, wagons et locomotives, toujours prêt à donner des fruits toute l’année durant. Voulez – vous plus de monuments? Voulez – vous plus d’histoire? Voilà: La locomotive du jardin, la Chapelle de São João Baptista (Saint Jean Baptiste) ou des Vaginhas, l’Église Matrice, l’Église de Notre Dame de Fátima, la belle Central Électrique et même l’édifice de la Vapeur: tous eux ont une âme, tous eux respirent beauté et de l’histoire humaine. Outre les différents jardins disséminés à travers la ville, on détache par sa grandeur et par sa qualité, le Pereira Caldas, le Serrão Lopes, et encore le fabuleux parc du Bonito (Beau) avec une énorme lagune où tout est possible: Les collations, les pêches, les sports...
Accueil 2
Entroncamento est une ville de grande densité populationnel: 1500 habitants par kilomètre carré. Il a 22 000 habitants. Mais on a encore de l’espace de surplus pour avoir une grande Zone Verte, petits jardins disséminés par la ville et des ‘poumons’ à chaque rue. Beaucoup de maisons possèdent un petit jardin potager, quelques arbres et beaucoup de fleurs. C'est une ville jardin. Seulement fouillant la ville à pied ou à bicyclette on lui prend l'arôme et on l'apprécie en toute sa totalité. Respirez Entroncamento dans le Printemps. Toutes les rues sentent bon. Entroncamento possède plusieurs centres commerciaux, centaines d'établissements et douzaines de groupes destinés aux loisirs et à la culture. À Entroncamento on entend encore le chant du coq, sonner le réveil et le chuchotement du train.Par armes d'honneur, valeur et mérite, Entroncamento étale un disque de balisage rouge, deux rails et une couronne de cinq tours. C'est sur cette ville de rêve que nous allons nous pencher.
II
Ainsi que les rois, les guerriers et les découvreurs se sont immortalisés à travers leurs exploits, pareillement les hommes qui ont haussé des villes et leurs ont rendu sont effort, doivent, eux aussi, rester dans l'histoire afin que, quand ils mourront, ne pas disparaissent avec le même destin donné aux autres animaux. C'est parce que j'ai toujours pensé comme ça, que, symboliquement, quand j'écris à propos d'Entroncamento, je suis en train de mêler le nom de quelques hommes qui travaillent dans le coeur et dans les veines de cette ville, afin qu'elle se développe par la fusion d'une poignée de sable, de rails, de machines, d’entretoises et de gravier et devînt une agréable, salubre et perpétuelle ville en mouvement. Tous eux sont des gens simples, mais beaucoup plus nobles que beaucoup de nobles. Depuis l'humble chargeur, le vendeur de cruches à l'eau, ou pique - niques en sacs de papier, le camelot, tous ont gravi lentement à travers leur intelligence, leur effort, leur pensée aux places de direction, à la Coferpor, à présidents de Comité de Paroisse jusqu'aux Conseillers Municipaux de l'Autarchie, ayant accompli tous et continuant à accomplir leur mission. Tous ont servi et ils servent toujours, avec amour et de grand attachement la minuscule place qui a grandi et s'est fait ville. En servant Entroncamento ils ont servi et ont honoré le Portugal.
En écrivant sur l'histoire qui enveloppe Entroncamento je ne réussis pas à laisser de focaliser l'être humain et le merveilleux qui c'est de voir sortir de ses mains et de son intelligence ce qu'aussi nationaux qu'étrangers peuvent observer: une des plus bien organisées et salubres villes d'Europe que je conseille à lire, à voir et à méditer.
III
Le monde s'est réveillé pour le progrès au 19ème siècle et, soudain il s'est aperçu que les hommes sont tous égaux et à tous on demande le même effort pour le développement et agrandissement de leur pays natal ou domicile. Depuis l’arrivée de la première locomotive mise en mouvement par l'anglais Richard Trevithick en 1808, qui est mort pauvre et ruiné, jusqu’à son compatriote George Stephenson, qui a su profiter les enseignements et éviter les contretemps, le train s'est assumé comme un bien et une richesse incontestable. Tout le monde a compris que c'était beaucoup plus facile, rapide et avantageux de voyager dans un véhicule commode, bon marché et apte à transporter beaucoup de monde et beaucoup de marchandises. George Stephenson, en conduisant une locomotive et les respectifs wagons entre les villes anglaises de Stockton et Darlington, en 1825, outre avoir enregistré son nom dans l'histoire et d'être devenu très riche, a montré au monde la marche du progrès. Immédiatement les États-Unis, la Russie, la France, l'Allemagne, la Suède, la Belgique et l'Hollande s'emparent des rails et dans un court laps de temps ces pays progressent d'une manière surprenante. Et nous? Qu'est ce que nous faisions entre 1808 et 1825 et jusqu'à 1856, date où nous avons regagné le bon sens? En 1808 nous étions en train d'être envahis et volés par les français et par son commandant Junot, par ordre de Napoléon Bonaparte. La reine Maria I, qui avait devenu folle et le prince Régent, le futur João VI avaient abandonné le Portugal et ont fixé leur résidence au Brésil qui, de vice - royaume passe à royaume avec la capitale à Rio de Janeiro et avec la désignation de Royaume Uni du Portugal et du Brésil. Les français sont venus ici trois fois. La première avec Junot, la deuxième avec le pilleur Soult et la troisième avec le prince des voleurs, Masséna. Ils se sont emparés de tout qu'ils ont attrapé à la portée de la main. Le pays s'est mis sur ses genoux et on a même pensé à la constitution d'une République Ibérique avec l'Espagne. Après beaucoup d'hésitations, le roi est revenu contrefait, mais il est revenu.
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Tel que quand il n'y a pas de foin au râtelier, les chevaux se battent, les révolutions se succèdent. En 1825, quand le train gagne force en Angleterre, le roi est mourant. Il est mort en 1826. Son fils D. Pedro qui pour rien de ce monde voulait abandonner le Brésil, est son successeur et il offre le royaume à son frère D. Miguel à la condition de se marier avec sa nièce qui était encore un enfant. D. Miguel accepte la proposition, mais il n'accomplit l'accord et se déclare roi sans obligations matrimoniales. Résultat: Les uns appuient D. Pedro et sa fille, les autres supportent D. Miguel. Jusqu'à 1834 c'est toujours une agitation. Les luttes fratricides ont été nombreuses et indignes des portugais. Finalement D. Pedro est venu du Brésil, il a vaincu son frère, il a pris le nom de Pedro IV et s'est préparé à gouverner le Portugal. Mais avec tant de problèmes, guerres et haines, lui qui aimait l'oisiveté et la vie de bâton de chaise au Brésil, est mort passés quatre ans d'épuisement. Sa fille Maria II lui succède. Avec celle-ci le Pays continuait marchant sur des épines. Il y a encore plusieurs révolutions et l'argent manquait pour tout. C'est pourquoi l'on vend à grosse perte trop de biens nationaux comme par exemple la Quinta da Cardiga (Ferme de la Cardiga) qui a été vendue à la famille Sommer par 200 contos (€ 1000). Le Gouverneur de Timor, Lopes da Silva, c'est le comble! Afin de surmonter les difficultés vend la moitié de Timor aux hollandais! On l'arrête à cause de son outrance à ses fonctions. La reine meurt de l'accouchement de son onzième fils en 1853. Et c'est avec Pedro V, avec son père D. Fernando et avec Fontes Pereira de Melo que, malgré toutes les difficultés que Portugal traversait, la voie ferrée commencerait. C'était l'avenir des portugais qui était en danger. Le roi inaugure le Chemin de Fer de Lisbonne à Carregado en 1856. Cela porta trente ans de retard par rapport aux pays arrière mentionnés. Retard que nous a été difficile de récupérer.
IV
La naissance d'Entroncamento n'est jamais effleurée à la tête des Gouverneurs. Pendant les trois premières trois années, après le premier échantillon de train entre Lisbonne et Carregado, personne ne savait au juste que faire. C’est comme ça. Autant de têtes, autant d'avis, on fait un travail de fainéant des temps infinis jusqu'au moment où nous donne celle furie de fous et cela qu'il n'a pas été fait pendant des années, on le fait en peu de jours. Entroncamento est né du mariage entre Ponte da Pedra (Pont de la Pierre) et Vaginhas (Petites Gousses) mais il s'agrandira beaucoup près de Casal das Gouveias (Ferme des Gouveias). Les hommes ont abandonné leurs bêches et leurs mancherons des charrues afin de, quelques mètres devant défricher et nettoyer l'endroit où seraient jetées les premières fondations d'une population qu'envoie des rails vers le Nord, le Sud et l'Est. Au Nord traverse le Porto et se buissonne à travers la Galiza. À l'est par Badajoz, cherche l'Europe développée et civilisée et sert de croisement à toutes les cultures. Vers le sud, traverse Lisbonne et va se baigner dans les eaux d'Algarve. Ces lignes marquent facilement l'échange rapide parmi des populations avant reliées par des chemins poussiéreux et boueux, ou à travers des routes encore du temps des romains. La place de Vaginhas est prémonitoire. Vagin exprime l'idée de vagin. C'est la terre - mère, celle qui produit tout. C'est la terre ubéreuse. Mais si nous étions partis du toponyme Baginhas, nous serions arrivés à la même conclusion. La baie de la morelle, la semence, la source de la naissance. De Vaginhas sont sortis des hommes et des femmes qui ont commencé l'histoire de cette fabuleuse ville où le travail c'est son blason d'honneur et les lignes des trains les veines à travers lesquelles circulent les gens dont, beaucoup d'entre eux finiront par se fixer ici. L'effort du développement augmenta l'intelligence de qui a esquissé peu à peu la ville de l'avenir. La place de Vaginhas et Ponte da Pedra (de la Pierre) n'ont été que des points de référence à ceux qui voulaient créer des structures de développement. La halte du croisement de Ponte da Pedra peu de temps a survécu à l'explosion du mouvement que cet Entroncamento irait atteindre. Entroncamento avait été procréé. Il se préparait à donner signal de vie. Les hommes continuaient à féconder la terre avec leur travail, leur transpiration et beaucoup de détermination. La place de Vaginhas avait moins de 100 habitants, environ 22 maisons d'adobe, ruinées, et une chapelle minuscule. Entre Vaginhas et le croisement de lignes ils n'étaient plus que quatre cents mètres couverts d'oliviers, d'orangers, de néfliers et une rivière à séparer, en reliant les deux espaces qui ont toujours été appariés et dans la possession des mêmes propriétaires.
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Si nous voulions délimiter cet utérus fécondé on pourrait dire qu' Entroncamento est caressé et enveloppé par la place de Vaginhas, Casal Gouveias, Casal das Galhardas, Casal Saldanha, Foros da Lameira, en traversant leurs corps la rivière Santa Catarina (Sainte Catherine) qui le croise à la rue 5 de Outubro (5 Octobre), passe par la rue de traverse Santa Catarina, presque atteint l´école Dr. Ruy de Andrade et se jette suavement dans la rivière qui s' épand à travers la ferme Quinta da Cardiga jusqu'à son entrée dans l'assoiffé Tage.Aujourd'hui tout le monde s'enorgueillit de la ville qui s'est agrandie de la poussière, du fer, des tentes et des maisons presque huttes et qui doucement a étendu ses bras en étreignant ce que toujours a été uni. Entroncamento emploie du personnel de tout le pays. Plus de 90% des habitants qu'ont construit Entroncamento sont venus de la Beira Baixa et de l’Alentejo. Rien ne se fait sans effort et de l'effort a été quelque chose que les habitants de cette ville n'ont jamais chicané. Le plaisir du travail est dominant. Il les rend plus durs. Quelques-uns semblent avoir des racines en leurs fondations. Les premières fondations de ce croisement de lignes ont été jetées en 1859 afin qu’on rend possible l'inauguration de la liaison Santarém - Abrantes en 1862. On prépare le terrain avec le pic, en le stabilisant aux points les plus faibles. Sur les entretoises on installe manuellement des centaines de mètres de rails de fer. Jour et nuit, les hommes travaillent sans relâche. La Révolution Industrielle était en marche mais il le lui manquait encore beaucoup d'ustensiles de support. À ce temps - là il n'existait pas de machinerie pour lever et placer, les grues n'existaient pas comme aujourd'hui. Il fallait tout faire à la main. C'est pourquoi les écoles où l'on apprenait à faire les ustensiles eux-mêmes ont vu la lumière du jour. Les hommes de l'effort et du placement des rails ne revendiquaient pas de maisons. Pour eux tout était bien. Des tentes de toile et deux douzaines de huttes de bois ont été les meilleurs refuges pour les gens qui travaillaient, bien que pour leurs outils. Mais autour de ce croisement de lignes, à quelques minutes de marche, il y a de petits hameaux, des villages comme Barquinha et Golegã et même Meia Via qu'ont logé les maîtres étrangers et quelques-uns des portugais. Pour exemplifier on a des nouvelles que l'espagnol, maître Alfaro, avait sa maison à Meia Via. À Vaginhas, les maisons n'étaient ni abondantes, ni spacieuses ni confortables. Entre Casal das Vaginhas et Casal das Gouveias, le terrain était profité au millimètre et les produits du lieu, qui auparavant étaient vendus dans la banlieue, allaient directement du producteur au consommateur ou étaient vendus à la taverne où le vin, l'épicerie, les tissus et les éventoirs marchaient la main dans la main, à deux pas des ouvriers, qui étaint plusieurs centaines. Ni le travail, ni le froid, ni la chaleur les faisait ralentir. Les pionniers venus de la Beira Baixa transportaient la force des montagnes d'Hermínios. Habitués à déchirer des roches et du granit pur, les travaux de coupe d'arbres, le placement du ballast et le placement de rails étaient beaucoup plus légers. Après, d'autres de l’Alentejo et quelques douzaines d'étrangers ont apparu. L'eau n'était pas en abondance malgré le Tage courir à peu de kilomètres, mais c'était là, à cette place que le croisement de lignes était fondamental.
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C'était là, entre oliviers et brousse, à ce point stratégique, qu'étaient le secret de l'entreprise et la racine de l'agrandissement. La première fixation, encore intermittente, se produit en 1861 afin que les lignes projetées vers le Nord et l'Est ne soient pas en retard. Dès les premiers temps, malgré l'hébergement précaire, les ouvriers éprouvaient de la joie et, même quand ils étaient fatigués ils se sentaient compensés. Là, d'où ils étaient venus, les conditions de logement n'étaient pas meilleures et ici ils avaient l'avantage de ce micro climat qui procure des hivers doux et des étés très agréables.Il n’y a pas manque de travail et le payement est toujours de quelques réis (sous) de plus que dans les autres points du pays, outre être un salaire mensuel fixe. Aux champs on travaillait à la journée ou à la semaine. Dans le Pays tout entier les difficultés sont immenses. Entre 1861 et 1864 les salaires des commis de l'état sont réduits de 25 pour cent. Les ouvriers ferroviaires se sentaient privilégiés. Cela était gagné à la sueur de leur front, mais le payement était assuré et il n'y avait pas de déductions. Le contingent d'espagnols, de français, d'anglais et d'italiens augmente. Personne ne se plaint des conditions du travail malgré être très violentes, comparés à celles d'aujourd'hui. Peu de temps après, les premières maisons et les complémentaires auberges ont commencé à apparaître devant les lignes afin de s'occuper de la clientèle qui n'était ni exigeante ni difficile de contenter avec le manger. La première maison a été l'Immeuble Paris, de plain - pied; la deuxième partie du corps de l'édifice c'est postérieur. Nous sommes à la Praça (Place) da República (de la République) se suivant, à la gauche de l'Immeuble Paris, un café, une taverne - épicerie, une boulangerie, la rue de traverse Zé dos Fósforos (Joseph des Allumettes), la maison Carvalho, après, déjà dans la rue Latino Coelho, la Pensão (Pension) Faustino, aujourd'hui Carlos Lopes, et d'autres maisons qu'encore à présent ponctuent la rue, ainsi, emblématique. Si nous regardons bien la place de la République et la zone environnante, nous pouvons mieux comparer le vieux avec le moderne et voir comme la ville s’est agrandie. Dès le commencement des travaux, les auberges ont accompagné le système d'établissement des rails. Ils étaient toujours localisés à des points de passage des ouvriers. À l'auberge de Luís dos Reis, et de Zé das Osgas, ont été joignis l'auberge d'Alfredo, de Carvalho, de Xico Condesso, de Remísia, la taverne d'Ana Brites da Guia, de Vila Franca, celle de Loureiro, celle de Gabriel, la taverne du Careca (Chauve), de Tramagal, de Micas, de Ramiro, de Natércia, celle des Sapateiros (Cordonniers), de Maria da Mina, de Tarouca, de Medina, de Bernardo, le Cu da Mula (Cul de la Mule), la taverne de Romeira, celle de Zé da Parreira (Treille), celle de Venâncio qui, outre accomplir un de leurs commandements sacrés : «donner à boire à qui a de la soif», leur ajoutaient encore des sandwiches savoureuses de fromage, quelques tranches de jambon ou de thon quand il n'était pas de poisson de la rivière frit. Seulement vers les années trente du siècle passé le tombereau de João Valente, de surnom le parleur, qui allait chercher le poisson à Nazaré, offrait sa sardine et son chinchard à ces bourreaux de travail; Il y avait aussi Luís et Granadas, deux vendeurs de poisson qui parfois se brouillaient. Quand ceci arrivait, qui bénéficiait c'étaient les acheteurs. Toutes les auberges ont passé à vendre de l'épicerie et d'autre menuaille. Ces établissements presque jouissaient de protection gouvernementale. Quelques années plus tard, Salazar afin d'équilibrer les finances et d’aider les paysans, a même fait composer un slogan qui disait «boire du vin c'est donner à manger à un million de portugais». Cela a fait de nous les plus grands biberons du monde. Mais pas les plus soûlards. J'ai assisté moi-même, quand je suis déambulé par l’Europe, à de grandes soûlographies en France, Angleterre, Allemagne et Norvège.
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Quand les premiers administrateurs de la Compagnie, se sont aperçus que les gouverneurs ne changeraient jamais, en ce qui concernait au projet des chemins de fer et que ce croisement de lignes, appuyé par D. José de Salamanca y Mayol, l' impulsionneur de la Compagnie des Chemins de Fer Portugais, était définitif, ont immédiatement créé les structures de support au personnel lié aux trains. Je fait ici une parenthèses pour dire que l'homme qui a choisi ce croisement de lignes est né à Málaga en 1811 et il est mort en 1883, d'après le magazine «L’Occident», nº. 150 de 1883. D. José était une force et une intelligence. Il a pris sa licence en droit avec 22 ans. Il transformait tout où il s'enfonçait. Tout ce à quoi il se consacrait devenait un succès. Le magazine «O Ocidente» (L'Occident) ajoutait encore les notes suivantes: En même temps que sa maison offrait refuge aux grands conspirateurs politiques, ses entreprises ont donné du travail et de l'alimentation à ceux qui les altérations politiques jetaient dans la misère. Il n'avait pas de ressentiments, il était loyal envers tout le monde et prompt à se réconcilier avec ses adversaires. C'était cet homme qui est arrivé au Portugal afin de diriger la Compagnie après ses premiers temps, complètement fous, pour que la formation d'une Compagnie de Chemins de Fer s'organisât. Je dis fous dû à notre ingénuité proverbiale. Il faut que les Portugais se convainquent qu'ils doivent d'être très soigneux et agressifs à la discussion des conditions pour organiser un contrat quelconque, soit il grand ou petit. Il faut qu'ils y mettent beaucoup d'intelligence et de capacité négociatrice afin d'être rentable. Je ne puis pas aussi laisser ici d'appeler votre attention pour un autre fait. Normalement les portugais sont de mauvais administrateurs. Mais ils sont d'excellents exécutants quand ils ont un bon gestionnaire dirigeant. José de Salamanca était un excellant administrateur et les ingénieurs portugais qu'il a choisis, João Crisóstomo, João Evangelista, João Vitorino, Joaquim Nunes, Luz de Abreu, ont été d'excellents exécuteurs, ainsi que tous les ouvriers supervisés par eux. Pourquoi affirme- je ceci ? Parce que, au contraire de ce qu'il arrive encore de nos jours où les œuvres outrepassent le délai établi et les coûts augmentent scandaleusement, avec José de Salamanca, les lignes contractées qui avaient un délai de huit ans, ont été terminées en quatre, même avec toutes les difficultés prises chemin faisant et faute de machines qui n'existaient pas alors et qu'aujourd'hui son vulgaires. C'est un cas à méditer. L'administrateur portugais doit apprendre à être aussi bon à commander que l'est en exécutant, à moins qu‘on ne se soucie pas d'être contrôlé par des espagnols, des allemands, des suisses, des hollandais ou des anglais. À moi cela ne me plaît point mais si nous n'inciterons nos fils à étudier c'est ce qu’il finira par arriver. La concrétisation de cette œuvre offrait beaucoup de doutes car personne ne voulait perdre ses privilèges. À cause de l'âpreté au gain ils les ont perdus. La petitesse aveugle les personnes, l'égoïsme a été plus puissant que l'intelligence. Presque jusqu'au dernier moment nous avons hésité encore à la localisation du croisement de lignes. Il fallait d'être localisé à Barquinha, à Torres Novas, à Atalaia, ou à Tomar? L'intérêt aveugla le discernement des bénéficiaires. Les hommes de Barquinha se sont catégoriquement opposés à que le croisement de lignes se fît à ce lieu, une fois que leur allait nuire le commerce fluvial. Torres Novas ne s'y est pas intéressé et Tomar non plus, malgré les avertissements des techniques qui voyaient de grands avantages avec le placement du croisement de lignes à Barquinha, Torres Novas, Tomar ou Atalaia où les personnes pouvaient aussi disposer, avec plus de facilités, de provisions, de travailleurs et de logement. Devant tant d'hésitations, de pertes de temps et d'argent, D. José de Salamanca, en ayant assez d'entendre les plus grandes bêtises, indiqua le local qui ne serait jamais dans les plans des administrateurs. Pour le Roi il aurait fondementé sa décision en affirmant que l'espace était désert et boueux, ce qu'était précisément l'antithèse de l'ombreux espace couvert d'oliviers et de buissons mais qui peut de monde en profitait. Ceux de Vaginhas, de Ponte da Pedra, et de Quinta da Cardiga avaient bien avec s'amuser. C'était désert de monde et marécageux, quoique les habitants de Ribeira de Santa Catarina disent, par fanfaronnade qu’il n’y avait de la boue que quand survenaient les torrents des côtés de Quatro Estradas . À confirmer cette affirmation sont les diverses descriptions du lieu où Madrugo et ses peu nombreux, mais courageux compagnons, ont tué en Janvier 1811, vingt soldats français. C'était précisément à ce lieu qu'on a placé les rails du chemin de fer. De croisement (jonction de deux ou plus voies ferrées) à une place qu'on a fait nettoyer et sans occupation humaine fixe, passa à Entroncamento (place d'habitation et pôle de développement). Après les tentes et huttes initiales à n'importe quelle œuvre, il a été acheté l'espace environnant afin d’empêcher la dispersion de fonctionnaires. En 1863 le français Baptiste Landarache a lancé les bases du célèbre immeuble Paris, en faisant pour cela construire une maison de plain - pied. On peut prendre le plain – pied comme symbole de la naissance de l'agglomérat. Au contraire de ce qui est arrivé à travers presque tout le pays, Entroncamento ne s'est pas développé autour de l'église. La cathédrale irradiante a été l'Immeuble Paris qui orienta la population qui commençait ici à planter son bourdon. Ainsi commence – t- il á naître la Rua (Rue) Latino Coelho et tout l'autre agglomérat qui viendrait à apparaître comme nous avons déjà dit. Entroncamento naît du croisement de races et de cultures. Il y a une espèce de mélange parmi français, italiens, espagnols, anglais et portugais. Cet endroit gagne avec la nouvelle semence placée dans cet utérus précieux et assoiffé de vie. Dans le corps et dans l'âme de ceux qui se fixent ici, une communauté multi - raciale grandit chaque jour. Quand en 1864 est inaugurée la première phase de la Linha do Norte (Voie Ferrée du Nord), le travail est en telle quantité que personne ne se soucie des commodités á cette place où il avait été créé un simulacre de la Gare qu'on a nommé Apeadeiro (Halte) da Ponte da Pedra, comme point de référence à une place où il n'y avait que d'oliviers et de buissons. Tout manquait ici depuis l'eau jusqu'à l'électricité qui, même à Lisbonne n'était qu'un mirage. Tout le monde vivait à la lumière de la lampe à pétrole ou de la lampe à l'huile d'olive. Le commerce et les vendeurs étaient débutants. Les tavernes sont celles qui prolifèrent et suppléent les premières nécessités, mais chacun devait porter son pique - nique de chez lui. C'est alors qui commencent à apparaître les célèbres bahuts des employés des Chemins de Fer pour transporter la nourriture fondamentale. Ils ne manquaient pas les choux, les tomates, les melons et l'haricot vert qu'à Vaginhas étaient abondants et bon marché. En 1864 éclosent deux événements de grande importance au Portugal : L'un appuyé à la pensée, le Diário de Notícias (Le Journal de Nouvelles) et l'autre appuyé dans la connaissance des nouvelles technologies et du progrès, l'inauguration de la première phase de la Linha do Norte (Chemin de Fer du Nord). Après ce moment Entroncamento c'est une réalité.
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Soudain, Portugal a donné un énorme bond qualitatif. L'Europe, culte et civilisée, approchait. Mais l'Europe peu pouvait nous offrir. L'Espagne était pire que le Portugal. Ses Chemins de Fer étaient très mauvais et les querelles parmi les diverses régions espagnoles constantes. La France continuait en quête d'elle - même. Une fois fait le choix définitif de l'endroit à la confluence et dispersion de rails, les Chemins de Fer parient tout afin de faire de ce croisement de rails une place de spécialisation de leurs travailleurs. En 1862 il y avait, comme l'on a déjà dit, quelques tentes et maisons en bois, outre les hangars pour le matériel utilisé. En 1864 il y avait déjà du matériel circulant d'appui et des usines. Il existait même une usine bien équipée pour la réparation de machines. Les structures d’appui aux passagers commencent immédiatement. Les ouvriers étrangers, toujours plus bien payés que les portugais, stimulaient aussi pour que le confort marche de pair avec le mouvement. Tout au début, il n'y avait qu'une salle de restauration rapide et, peu après, le lieu s'est agrandit, une autre salle de restaurant a été ouverte, puis d'autres pièces confortables et joliment décorées. Je suis porté à conclure que ceci ait été ainsi par deux raisons: la première, à cause de la quantité de personnes à ce croisement de rails principalement dû aux arrêts d’attente. La deuxième raison c'est que Baptiste Landareche, lui et ses neveux Virgile Shevaux et Frédérique Paris, en 1863, quand ils sont arrivés à ce croisement de rails, ont vérifié que c'était une authentique mine d’or. Ils prennent à bail le buffet de la gare et pensent immédiatement à augmenter la source de revenu, en établissant un restaurant hôtel pour les gens d'argent, non seulement pour les étrangers qu'ici vivent mais aussi pour les nobles et bourgeois riches qui préféraient ne pas se mêler à la confusion du buffet. Si Monsieur Landareche arrive en 1863, il aura plus de temps pour organiser un bon restaurant, à la française, avec toutes les parures au gré des français, de qui était spécialiste à captiver, à savoir gagner de l'argent et ils aimaient se faire remarquer par leurs raffinements du travail. Le négoce devait être si rentable qu'immédiatement, à l'an suivant, Baptiste Landareche fait bâtir le plain – pied du célèbre Immeuble Paris, où il a installé un bon restaurant et avec de l'espace encore pour quelques chambres. Il faut qu'on voit que la gare primitive se trouvait où existent aujourd'hui les guichets, à vrai dire á quelques pas de l'Immeuble Paris. Le 22 Mai 1864 est inaugurée la première phase de la Linha do Norte (Ligne du Nord). D'intermittente, la population deviendra permanente. Le croisement commence à se rendre Entroncamento. En 1864, outre les peu nombreuses et vétustes maisons de Vaginhas se sont dressées des maisons destinées au magasinage, au matériel circulant et aux pièces de rechange, afin de secourir rapidement quelque déficience de matériel. L'Immeuble Paris a servi, immédiatement, comme hôtel d'appui au buffet de la gare outre y avoir des hôtes qui étaient hauts fonctionnaires, étrangers et portugais de la compagnie. J'ajoute encore un surcroît, le roi Luís I, a dormi à Entroncamento. Où? Cela ne pourrait que d'être dans l'Immeuble Paris. Je pense que tout restera plus bien éclairci quand ils seront classifiés les milliers de documents que la CP garde depuis cette époque - là. La troisième raison parce que j'affirme qu'il devait déjà exister un restaurant et de bonnes pièces, c'est qu'en 1866 l'écrivain Danois Hans Christian Andersen l'affirme en se rapportant à un hôtel vraiment luxueux et moderne. Cela veut dire qu'au restaurant y avaient des logements confortables aussi et que l'expression encomiastique ne peut pas être prise comme manifestation sympathique envers un pays qu'il méconnaissait, mais oui fruit de sincère admiration. Normalement, les écrivains sont directs à ce qu'ils affirment. Ils n'ont pas le penchant pour les révérences. En ce qui concerne à avoir parlé de son allusion à la petite ville d’Entroncamento, n'est pas aussi d'étonner pour un écrivant qui est habitué à se pencher sur tout ce qui est de l'histoire et de la culture. Ici nous pouvons suivre deux voies: la première c'est que les villes romaines avaient la dimension de la gare d'Entroncamento et métaphoriquement il pouvait avoir usée l'expression. La seconde c'est que qu’Anderson, habitué á visiter fréquemment la France où un hameau quelconque, à ce temps-là et pendant plusieurs dizaines d'années, était appelé de vila (petite ville), automatiquement l'écrivain, extrapole vers d'autres peuples et d'autres régions. Au numéro 11 de la revue "O Foguete" (La Fusée), Carlos Barbosa Ferreira, en se rapportant à Entroncamento dit, à certain point de son texte "cette gare s'assume comme la plus mouvementée du réseau national et possède des infra - structures d’appui aux passagers et, comme complément de cette idée, il présente, immédiatement après, un texte de "A Nação" (La Nation) daté du 21 Janvier 1873 où le restaurant est mentionné comme l'avait déjà été par Andersen. D'ici nous pouvons inférer que ce nœud de liaison allait être fondamental à la diversification des lignes et qu'ici chaque train étaiet obligé de se croiser et de s’arrêter afin d'attendre les autres. Le mouvement devait être de tel ordre qu'en 1875 Alberto Pimentel écrivait dans le "Guide du voyageur aux Chemins de Fer", édition d'Ernesto Chardon, Porto, un chapitre sur Entroncamento, la gare et le restaurant, où Augusto Soromenho a obligé le train à attendre jusqu'à la a fin de son dîner. C'était le temps où les hommes de culture, les politiques et d'autres pareils, égoïstement, imposaient leurs droits à un peuple presque analphabète, bienveillant et peu penché à créer des pétrins avec les "grands". Augusto Soromenho a voulu manger en repos, imposa ses droits et ne s'est soucié guère de ceux qui attendaient dans le train.
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Je me permets ces considérations par la simple raison de comprendre le genre humain, ses humours et la passivité de ce peuple merveilleux qui est si maltraité et qui peu se plaint. C'était fondamental, dès le début, de procurer le confort des passagers dans des conditions optimales. Le négoce devait, j'en suis sûre, être colossal dû au démesuré mouvement de passagers qui passaient par ici, en montant vers le Nord, ou descendant vers le Sud et vers l'Est. Prêtons tout de suite l'oreille à Alberto Pimentel au chapitre XIX du "Guide du Voyageur" (Guia do Viajante). Nous y avons, outre un éclaircissement, un renseignement et un froissement que je prends par dramatisation. L'éclaircissement est donné, et bien, à propos des liaisons qui se croisent ici. Le renseignement, et celui - ci est très important, c'est qu‘Entroncamento, en 1875, était encore associé à d'autres places. La première qui nous apparaît c'est la halte de Ponte da Pedra, mais Alberto Pimentel nous dit le suivant (Guia do Viajante): «À la gare de Barquinha, couramment connue par Entroncamento...» Vous voyez ce que je veux dire. Entroncamento était de préférence croisement qu'Entroncamento. Après les trois éclaircissements et cet ajout, je vais transcrire le texte tout entier, afin que chaque lecteur se charme avec les commencements de cette ville qui ébloui par sa naturalité et simplicité. C'est un lieu sans futilités mais de grande valeur à cause des nombreux exemples qu'il peut offrir au Portugal. On peut dire que si Entroncamento était un être humain il serait le Bill Gates portugais. L’ajout de M. Alberto Pimentel s'adresse aux dîners servis avec la soupe très chaude que les passagers n'avaient pas le temps de manger complètement. Si la soupe était froide ils revendiqueraient également car la demi - heure d'attente entre les trains n'arrivait point pour manger confortablement. Je dois ajouter encore qu'il fallait payer d'avance. Les explications viennent d'être fournies. Le lecteur doit digérer le texte de M. Alberto Pimentel: "Avant tout: Il y a ici un transfert de passagers. Si, en allant vers le Nord, tu ne veux pas apparaître à Badajoz, il faut que tu demandes à un fonctionnaire quelles sont les wagons à destination du Nord et ceux à destination de l'Est. Après ce que j'ai dit ici nous pouvons causer maintenant.
À la gare de Barquinha, vulgairement connue par le nom d‘Entroncamento, car c'est précisément à ce point que le chemin de fer de l'Est et celui du Nord se croisent à la même ligne, il faut que tu, lecteur ami, aies un délai de trente minutes, durant lesquels tu dois faire quelque chose. Mangeras-tu? Il y a un buffet à la gare, on en est sûr, mais si tu es parti dans le train de la nuit (poste), tu arriveras à Entroncamento à 11 h 40; si tu es parti le matin (mixte), tu arrives ici vers les 10 h 30, des heures impropres à dîner. Cependant, comme toi, si tu viens de Porto dans le train mixte descendant, tu dois arriver ici vers les 4 heures et vingt de l'après midi, l'heure du dîner. Je dois te prévenir que durant ces trente minutes d'attente on sert au restaurant le plus confus, le plus orageux, le plus terrible dîner dont on a connaissance. Si tu veux trahir cruellement ton estomac, ce beau compagnon de l'homme dont il en a un énorme besoin, assied - toi à la table, où la soupe fume horriblement et brûle avec ta première cuillerée ta gueule. Alors l'œsophage te trouble, t'étourdi dans la confusion de la salle où les servants se confondent intentionnellement afin de servir mal et lève - toi désespéré, vraiment désespéré sans que tu aies mangé et ayant payé 500 réis (€ 2,5). Il n'y a pas de mémoire aux fastes pantagruéliques d'un si léger et si tempétueux dîner, par tant d'argent. Trois ou quatre plats outrepassèrent les gens avec une vitesse vertigineuse de manière que difficilement on leur peut toucher et disparaissent à jamais dans une onde de révolte après quoi l'on reste attendant le dîner, et quand on pense que la tempête ira se calmer sonne le signal de départ et les passagers commencent à courir tumultueusement vers le wagon en protestant toujours! Au Portugal les protestations ne servent à presque rien et si elles sont faites à la va-vite, alors sa valeur diminue encore. Les journaux ont parlé quelques fois de ces manifestations tumultuaires du restaurant d'Entroncamento.
Un de ces jours, une correspondance de Coimbra pour le Diário de Notícias (Journal de Nouvelles) rapportait que les passagers, parmi lesquels se trouvait l'illustre professeur Augusto Soromenho, avaient protesté parce qu'il ne s’était pas levé de la table sans avoir mangé. On dit que cette fois le train s'est décidé d'attendre par le dîner." Comme l'on voit par ce morceau, le négoce intéressa, non seulement les portugais mais aussi les étrangers et devait être trop rentable. Le cas le plus relevant et qu'ira démontrer ce que je viens d'affirmer c'est celui de l’Immeuble Paris, une maison monumentale pour l'époque et á un endroit encore peu développé et habité. Afin que l’on puisse confirmer ma conviction de ce qu'à l'Immeuble Paris immédiatement d'autres beaucoup plus petits se sont suivis, comme l'on peut vérifier par des photographies que j'ai placées dans le livre, et aussi par le témoin du Dr. Valle e Azevedo qui avec ses solides 83 ans m'a raconté que son arrière - grand père a immédiatement, quand la circulation des trains commença à se faire régulièrement vers 1864, fait construire tout de suite une maison pour, ainsi, plus facilement écouler sa production de vin de sa ferme "Valle e Azevedo" de Lamarosa.
Seulement après l'inauguration du rameau de Tomar, le 23 Septembre 1928 et quand Lamarosa commença à être servie par le train, la petite maison, avec une porte et deux fenêtres, a été transférée à d'autres propriétaires. On doit dire comme éclaircissement que le train traverse la ferme en cinq kilomètres, extension immédiatement mise à la disposition sans quelque contrepartie. Le développement d'Entroncamento s'est fait lentement. C'est pourquoi il nous éblouit. La ville bénéficie de l’une des meilleures qualités de vie du pays. En 1875 il existait déjà la débutante pension de Maria Costureira et en 1879 la Barraca da Rata (Hutte de la Souris) qui donnait de l’appui aux ouvriers ferroviaires et était une bonne source de profit pour les propriétaires. Vers 1879 les travailleurs comptaient déjà avec un bien fourni magasin de vivres et en 1882, vingt ans après les premiers terrassements, déblayages et nécessaires excavations, les Chemins de Fer, conscients des besoins d'ici fixer permanemment leurs travailleurs, bâtissent la première école Camões et plus vingt - quatre maisons.
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Mais les maisons devaient être en plus grand nombre que ce que nous pourrons imaginer vu qu’en 1882 apparaît la première école Camões. S'il y a une école, il y a certainement de petit peuple et naturellement des couples qui n'habitent pas en des tentes de toile à voile et que sont déjà fixés il y a plusieurs années dans la petite place. D'autre part, le théâtre, même minuscule, vient confirmer qu'il y a des gens fixés et avec la disponibilité économique pour soutenir le négoce. L'école se trouvait à l'endroit où se trouve aujourd'hui un grand dortoir de la CP entre la rue D. Afonso Henriques et les rails du Chemin de Fer et, à la continuation de la rue Engenheiro Mário Costa qui entre dans la Zona Verde (Zone Verte). Ce dortoir n'a actuellement aucun usage, malgré être très bien conservé.
Cette politique a été très avisée. La Compagnie mérite les plus grandes louanges. Elle, non seulement implémenta la construction de solides usines de montage et réparation de matériel circulant comme a créé des écoles de perfectionnement de ses travailleurs, outre leur avoir procuré des maisons avec des conditions d'habitabilité et toujours avec le respectif jardin et potager, non seulement pour rassasier la volonté de l'homme Portugais, toujours avide de campagne, mais aussi pour l'accrocher au lieu.
Entroncamento continue encore aujourd'hui à être une place avec la plus grande
diversité de gens arrivés du Nord au Sud et qu'ici cohabitent salutairement.
VII
La future ville crée des bases solides. Tout est fait avec beaucoup de prudence. Les Chemins de Fer ont des administrateurs compétents. Le personnel de travail, la plupart analphabète, sent la joie d'apprendre avec qui sait davantage. Les uns donnent la force de leur intelligence et de leur savoir, les autres rendent la force de leurs bras car ils comprennent que les uns sans les autres ne peuvent pas survivre ni aller nulle part.
Mais ces hommes commencent à comprendre que ceux qui savent lire et compter avancent plus vite. Ils savent d'avantage. Les responsables de l'administration et de l'entreprise comprennent aussi qu'en améliorant la formation de ces hommes tous seraient gagnants. C'était fondamental que ceux qui le voudraient, puissent apprendre à lire et à compter. Si l'idée était bonne, la réalisation a été encore meilleure. Les travailleurs ont adhéré en masse à l'école. En peu d'années les techniciens étrangers ont commencé à être remplacés par des hommes habitués à charger des billots de bois, à construire des voies et à ouvrir des chemins. Les ouvriers eux - mêmes s'étonnent de leurs capacités. Ils n'ont jamais pensé qu'unir les lettres était si facile que de travailler avec la pelle et la pioche dans ces doux champs du Ribatejo.
Après tout, la tête du pauvre c'est égale à celle du riche.
Après tout, la tête de l'ingénieur c'est égale à celle du chauffeur.
Les travailleurs ferroviaires ont vite appris cela. Habitués au service dur et pénible, leur a été facile de faire ce travail de crayon, cahier et livre. Beaucoup d'eux, après un jour de labeur, mâchaient, à la lumière de la bougie ou de la lampe à pétrole, les opérations arithmétiques : l'addition, la division, la multiplication et la soustraction. Ils buvaient les premières lettres et bientôt tout était facile. Ces personnes rudes et puissantes sont ouvertes comme s'elles étaient une fleur fragile. Elles commencèrent d' ajouter la théorie à la pratique. Le travail s'est rendu plus accessible car les problèmes étaient résolus quand ils survenaient et ils savaient tout de suite comment s’épargner de l'effort afin de donner la même productivité qu’auparavant était bien plus lourde.
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La découverte de cette chose simple qui c'est d'apprendre à travers les livres a déterminé que la belle et bien organisée ville qu'aujourd'hui c'est Entroncamento, soit la plus alphabétisée de tout le pays.
Les premiers professeurs ont été exceptionnels à un endroit exceptionnel. Beaucoup de monde se rappelle encore avec nostalgie de D. Maria Adelaide, de D. Palmira Lopes, de D. Rosalina Pereira, de D. Amélia, de D. Isabel Teodósio et des professeurs Corujo, Santana, Torres, Baço et Barreiros. Les tavernes qui avaient proliféré aux points de passage et où les travailleurs noyaient leurs chagrins à cause d‘être séparés de leurs femmes et de leurs fils, ont vu immédiatement qu'en vendant des copos de três (verres de trois décilitres) ne gouvernaient plus leur vie.
VIII
La fin du 19ème siècle c'est dramatique. Aussitôt après le commencement du règne de Carlos I, l'Angleterre exige que nous abandonnions les territoires entre Angola et Mozambique, aujourd'hui Zambie. Devant la force, le roi céda. La Grande - Bretagne était une grande puissance avec des dizaines de millions de personnes et nous, en millions, n'outrepassions pas les doigts d'une seule main.
Le début du règne a été guignard. Les républicains ont profité afin de tester l'appui du peuple et leur force. Le 31 Janvier 1891 ils risquent leur chance. La révolte est suffoquée.
L'atmosphère du pays n'est pas fameuse, mais la petite localité qu'avait été formée par une ligne de chemin de fer continuait indifférente aux luttes partisanes et consciente de qu'il fallait faire son travail. La population active augmente. Ici il n'y a ni chômeurs ni vagabonds.
Tout le monde a la conscience d'être du travail qu'il naît la richesse, la prospérité et le bonheur. Beaucoup en savaient par leur expérience que le pauvre est un exclus. En 1900, les soins de santé à Entroncamento sont renforcés avec la pharmacie Magalhães qui, un peu plus tard serait vendue au pharmacien António Lucas. La pharmacie Carvalho est arrivée quelques années après. Parmi les médecins on détache le Dr. José Vítor das Neves qui a été assassiné par un fou à la porte de chez lui. Le Dr. Fanhais et le Dr. Francisco Novais ont aussi laissé son nom à cause de l'humanisme avec lequel ils soignaient leurs malades.
Entroncamento poursuivait son chemin, en méditant pas à pas sur les chagrins de la vie ou sur ses joies mais jamais tournant pour autant le dos aux défis et, ainsi, se maintenant toujours sur la route du progrès.
Les industries commencent à voir le jour. José Marques Agostinho se dévoue à l'achat et vente de fourrures en passant après à la confection du vinaigre, du mousseux Magos, à l'exploration de la station de ravitaillement d’essence etc. Après les Agostinhos se sont installées la Compal et l'entreprise António Silva e filho (et fils) qui a aujourd'hui élargi ses activités à la fabrication des Vinaigres et à la torréfaction, mais qu'au début a commencé par le négoce du charbon, du vin et de l'huile d'olive et encore de l'écorce du chêne – liège, à cause de l'industrie des tannages à Alcanena. L'écorce du chêne - liège servait au nettoyage de fourrures. Quelques années plus tard surgissent encore A Valura, O Sonorte, la maison Adelino Barbosa da Silva, les bois Progresso, les Policarpo, les Parrachos et beaucoup d'autres. En ce qui concerne la politique nationale, en 1900, la dette externe est si grande que le député José Ferreira de Almeida propose la vente de nos colonies avec l'exception d'Angola et de São Tomé.
Les républicains profitent cet égarement afin de discréditer le roi et la monarchie. L'excitation atteint la paranoïa.
Carlos I se rend souvent vers le Nord. Il voyage par train et s'arrête toujours à Entroncamento où il se repose un peu et mange quelque chose, toujours beaucoup car il
mangeait bien et avec plaisir. Il aime le local et les mets tellement, qu'il vient à Entroncamento assister à un Concours Hippique á la place connue encore aujourd'hui par «Corridas» (Courses).
Comme d'habitude, il se délecte avec les plats servis au restaurant principal de la Gare, qui était encore installé au plain – pied de l'Immeuble Paris. À l'Hippodrome ont lui offre de savoureuses figues que lui et la reine D. Amélia savourent avec goût et félicitent chaleureusement.
Le 28 Janvier 1908 il y a une tentative révolutionnaire contre la monarchie. Quatre jours après, le 1er Février, sont assassinés Carlos I et le Prince Luís Filipe.
La République était devant la porte.
Le 5 Octobre 1910, Manuel II part pour l'exil.
La première République commence avec beaucoup de promesses et beaucoup de démagogie. Le peuple y croit. Mais quand il s'aperçoit qu'il ne reçoit pas ce qui lui ont promis, il se révolte.
La première République (1910 – 1926) c'est un bouillonner constant de révolutions, de faim, de misère et de milliers de morts.
En 1911 il naît, à Entroncamento, le Groupe Récréatif "1er Octobre 1911 ‘ O Parafuso’" (La Vis), qui raffermit encore davantage la liaison entre les gérants et les gens de la petite place et leur donne conscience de la solidarité. Unis, ils se rendent plus forts. Aujourd'hui le Parafuso a un énorme, moderne et bien équipé siège à la rue 5 de Outubro (5 Octobre) où, outre autres activités est mis en évidence le Judo.
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En 1912, José Ferreira Malaquias, Carlos José Caetano et Joaquim Ferreira Malaquias donnent le premier pas pour la constitution d'une Coopérative. En 1913, José Ferreira Malaquias légalise celle qu'aujourd'hui c'est la SCAFA - Coopérative de Consumation des Cheminots et Adhérents, CRL. La finalité est très attirante et peut - être est - elle la plus innovatrice de l'Europe. La Coopérative rend conscients ses associés de la force qu'ils représentent s'ils sont unis. José Ferreira Malaquias c'est l'âme et l'intelligence de l'entreprise avec laquelle il prétendait résoudre un problème économique et social. La Coopérative a réussi à arrêter les prix, elle n'a permis ni l'inflation ni l’achèvement des produits. Peut - être a- t- il été le seul endroit du pays où cela est arrivé. Cette cherté a été causée par les effets de la Grande Guerre et par la désorganisation par laquelle tout le pays passait.
José Ferreira Malaquias mérite une étude plus approfondie. J'ai su à travers D. Lídia Malaquias que ce son parent, cousin de son grand - père était un homme très culte et de cœur généreux. Il serait intéressant d'étudier plus intimement tous ceux qu'ont contribué pour le succès d'une ville qui, encore aujourd'hui, est un exemple, mais qui ne s'est jamais dressée sur ses ergots ou s'est fait le renchéri.
En 1914 commença la première Grande Guerre. Il semblait que l'Europe s'était rendue folle. Portugal accompagne la route de la folie et, le 14 Mai 1915 quelques bateaux de guerre ont bombardé Lisbonne. Les combats sont trop violents et les morts aux centaines.
L'an 1915 a été une malheureuse année pour le Pays, comme l'ont été tous ceux de la Première République. Je parle spécialement de cette année - ci car ici a eu lieu une tragédie provoquée par des gens de passage. En 1915 la faim avançait, encore plus dominatrice. À travers tout le Pays le renchérissement du pain provoque des mutins graves. Tout le monde s'accuse les uns les autres. Au milieu de ce désordre, Entroncamento était un oasis de paix, de travail et d'entraide. Le 14 Mai éclate une révolte très violente contre le général Pimenta de Castro où les morts et les blessés sont aux centaines. Les haines se délimitent. Et voilà que dans cette paisible, ordonnée et travailleuse petite place une tragédie impensable a eu lieu! Les faits se racontent en peu de lignes. João Chagas allait prendre possession de la présidence du gouvernement mais le sénateur João de Freitas, du parti évolutionniste, entre dans le train, à Paialvo, pénètre dans le wagon de João Chagas et, sans dire un mot, lui tire quatre coups de revolver. Il l'aveugle et le blesse gravement. Les passagers désarment João de Freitas. Quand il était en train d'être rendu aux autorités est mort par le peuple.
La tragédie passée, tout retourne à la normalité: on vit du travail et on augmente l'effort. Pendant que les uns détruisent, les autres, les plus sages construisent. Les hommes qu'ont fait Entroncamento étaient pleins de bon sens, de prudence, d'orgueil de ce qu'ils produisaient, construisaient et étendaient, dans ce cas - ci, les rails.
Les assauts sont constants par tout le Pays. Ici, à Entroncamento, ce sont des gens qui travaillent. Il y a peu à être volé. Et il n'y a pas de connaissance que quelqu'un eût l'hardiesse de le faire. La violence est omniprésente dans tout le pays. À Entroncamento, c'est une population de travailleurs. La première Grande Guerre a servi à rendre encore plus épargnants ceux qui peu avaient à épargner. Les difficultés étaient immenses, mais l'entreprise réussissait à payer les salaires, ce qui n'arrivait ni avec beaucoup d'autres ni avec l'État lui - même. L'apprentissage s'est faite avec beaucoup de sacrifices, mais sans jamais faire volt - face au travail. Le mouvement de la gare augmenta énormément. Le va-et-vient des militaires, d'un côté à l'autre, c’était constant. Ce sont aux milliers. Les fonctionnaires des Chemins de Fer s'affairaient. Ils arrivaient à travailler 16 heures d’affilée. Il semblait que ce lieu leur donnait une force surhumaine que personne ne réussissait à abattre. La faim se répand partout, mais Entroncamento, outre posséder un Magasin de vivres et une Coopérative a le support de Vaginhas, la localité - mère. Elle les nourrit avec ses choux, ses pommes de terre, ses carottes, ses oignons, ses fèves, ses petits pois, ses tomates, ses navets, ses piments, son haricots vert et tout ce qu'elle produit de plus. Les gens de la campagne sont exigus et, c'est pourquoi, ils ne savent où donner de la tête. Beaucoup de monde porte des Beiras les enchidos (de la viande ensachée, tels que les saucisses et les saucissons) qui durent beaucoup de temps.
IX
Entre 1918 et 1928, le Gouvernement a trouvé convenable de centraliser quelques uns des services militaires. Entroncamento, une fois de plus, tel qu'il était né, sans ostentation, s'est rendu le cœur du Portugal. Par ici il passait tout ce qui était essentiel pour le Pays et ont y siégea aussi une arrière - garde de protection aux temps troublés qui ont rendu folle l'Espagne avec la Guerre Civile et l'Europe avec les deux Guerres Mondiales. Ici se sont installés le Bataillon de Sapeurs du Chemin de Fer, la Succursale de la Manutention Militaire, les usines du Parc automobile Militaire, l'Escadron de Chevalerie Motorisée, le Dépôt Général de Matériel de Guerre, le 7ème Groupe de Compagnies d'Administration Militaire, une section du Dépôt Général de médicaments Sanitaires et d'Hospitalisation, la Station Radio -Télégraphique, un Poste fiscal. Quelques unes des désignations on changé avec le temps mais non leur structure. Celui - ci c'est un mal que nous n'avons pas encore lâché: Lorsque nous faisons une révolution nous changeons de ministres ou de directeurs généraux, changeons le nom des choses mais nous n'améliorons pas les services. C'est une manière peut intelligente de jeter de la poudre aux yeux des gens. Nous dépensons l'argent inutilement, argent qui pourrait être mis à profit pour l'amélioration des conditions de vie. Avec l'arrivée de ces effectifs militaires, la population d'Entroncamento passa à être constituée presque exclusivement par des militaires et des cheminots. Une chose formidable. Pourquoi? Parce que tant aux Chemins de Fer qu'aux Forces Armées il y a de l'ordre et de l'organisation. Tant dans un cas que dans l'autre, qui fait carrière à ces Institutions a normalement le sens du devoir et sait comme orienter ses pas.
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Entroncamento progresse et vit bien, harmonieusement et avec prospérité car pratiquement il n'existe pas d'analphabétisme.
Dès le commencement, comme je l'ai déjà dit, la Compagnie a créé des écoles pour les fils des cheminots, pour les employés ferroviaires eux - mêmes et pour d'autres qu'y voulaient apprendre. Beaucoup de ces personnes ont gagné sa vie ici et ont progressé avec orgueil à cause de savoir déshabiller l'habit de la misère que le monde leur voulait imposer et vêtir l'habit de la dignité, de la richesse et de la félicité.
Au mois de Novembre 1921 est inauguré le Cine - Teatro Parque (Ciné - Théâtre Parc). C'était une bonne et spacieuse salle de spectacles installée où il existe aujourd'hui le miroir d'eau bordaillant le marché municipal. José Neves da Costa, le propriétaire, connu par Zé da Loja (Joseph de la Boutique), avait aussi des établissements d'épicerie, de tissus et un atelier de tailleur. Peut - être a – t- il été une des premières personnes au Portugal à savoir utiliser le marketing. Il publiait tout où il s'enfonçait avec grande clarté de manière à captiver l'acheteur.
En !926 c'est inauguré le Bairro Camões (Quartier Camoens) avec l'école qui lui confère le nom, les confortables maisons avec un jardin et un petit potager sans oublier l'encadrement avec un artistique lampion, une fontaine et l'entrée elle - même avec signes ferroviaires. Ces symboles artistiques ont été détruits après le 25 Avril par manifeste ignorance de qui l'a fait. Ce n'est pas même de la méchanceté, c'est de l'ignorance. C'est pourquoi nous incitons les jeunes à l'étude, car l'ignorant c'est un triste pauvre diable qui ne s'aperçoit pas du mal qu'il cause à toute la société et à la mémoire collective d'un Pays.
Si Entroncamento n'avait plus rien, il suffirait la conception de ce Quartier pour mériter la visite de milliers de portugais et étrangers. Les architectes choisis ont été Luís da Cunha et Cottinelli Telmo. Ce dernier n'avait que 22 ans et il avait déjà fait preuve de sa fabuleuse capacité de travail et inventivité en dessinant le Pavilhão de Honra (Pavillon d'Honneur) de l'Exposition de Rio. Après le Bairro Camões (Quartier Camoens), en 1926, Cottinelli Telmo a conçu le Pavilhão de Portugal (Pavillon du Portugal) à l’Exposition de Séville; en 1929 a été nommé Architecte Chef de la fabuleuse Exposition du Monde Portugais de 1940, où il a aussi projeté la Praça do Império (Place de l'Empire), la Fonte Monumental (Fontaine Monumentale) et le Monumento aos Descobridores (Monument aux Découvreurs), celui-ci en partenariat avec Leopoldo de Almeida. Seul, suffirait le nom de Cottinelli Telmo à faire méditer, et beaucoup, au destin à donner à ce Quartier.
Dès le premier quart du 20ème siècle, l'ordonnément commence à être systématiquement plus lent. Jusqu'à arriver à ce lieu magique il y avait encore un long chemin à parcourir. Mais une année après l'autre, les industries, les magasins, les cafés, les restaurants et les pensions prolifèrent. C'est la Mercearia Invicta (Épicerie Invincible), la Cesaltina Estudante (Cesaltina Étudiant), le Tem Tudo de Raul Esmirna (A Tout de Raul Esmirna), l'António Roldão, la Padaria Flor (Boulangerie Fleur), Agostinhos, le Restaurante Faustino (Restaurant Faustino), le Monumental, le Retiro Azul (Retraite Bleue), Frutuoso do Mendes, Zé dos Fósforos (Joseph des Allumettes), António Silva, l'Agência Progresso (Agence Progrès) la Typographie Silva (Typographie Silva), le restaurant Bucelas, la Pensão 13 de Março (Pension 13 de Mars), l'orfèvrerie Reinaldo Silva, l'orfèvrerie Batalha, l'orfèvrerie Ferreira, l'orfèvrerie Reis et plus quelques uns qui ont su prospérer dans une ville qui semble bénir qui travaille, qui lit, qui étudie et qui se renseigne. La vie n'a pas de secrets. Il faut se retrousser les manches et mettre la main sur elle.
Les journaux ont été toujours assez recherchés. Silvino dos Jornais (Silvino des Jornaux) a été même honoré par le Rotary Club comme preuve évidente que dans la société tous nous sommes importants dès que l'on sache occuper avec compétence les charges que nous accomplissons.
Le décrotteur Taxa ne perdait jamais l'occasion d'inquiéter le policier Zé de l’Amélia, qui était plus agile qu'un furet en cherchant ceux qui faisaient de la contrebande.
D'autre part, le commerce qui commençait à affleurer, remerciait. La contrebande lui diminuait les ventes. Mais comme dit le proverbe «Á force de forger, on devient forgeron.»
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À Entroncamento "qui a des noix en casse, qui n'en a pas s'en passe. "
Un jour un homme arriva à Entroncamento en 1911 et il a compris la potentialité et l'importance que cette ville représentait pour tout le Pays. Cet homme a été José Duarte Coelho. Avec celui - ci, Entroncamento gagne du statut. La petite place gonfle sa poitrine. La compagnie des Chemins de Fer continue avec la politique de support et appui à ses bénéficiaires; elle leur donne des conditions de stabilité. Sur le local de travail son bâties plus d’habitations.
Les quartiers ferroviaires se développent en quantité, fermeté et beauté. Regardez ces constructions et dites ce que vous sentez. Tout le monde s’enorgueillit de ses maisons et de son aménagement. L'école est fréquentée par des jeunes et par des vieux. Les fils peuvent aussi étudier où leurs parents se trouvent.
L'immeuble de la gare des Chemins de Fer était déjà imposant à cette époque - là ce qui démontrait l'importance que tant le pouvoir institué que les administrateurs des Chemins de Fer lui attribuaient.
Les marchands voient ici un bon avenir, malgré la Compagnie avoir un magasin de vivres pour ses fonctionnaires, au lieu où aujourd'hui se trouve la place de taxis.
Hésitantes, les petites industries se dressent. Entroncamento commence à prendre forme, encore un peu désorganisée, comme il était l'habitude des pays de l'intérieur où chacun construisait à son gré et où les plans d'ordonnément étaient débutants, tel que se passait un peut partout en Europe. Les exceptions étaient très rares.
En 1923 cinq banques ont fait faillite. Personne ne sait que faire. Les pauvres se comptent par milliers et eux tous demandent à qu’on les gouverne. Qu’on soit gouverné même par une dictature. C'est ce qu'il est arrivé à la demande du peuple.
Le 28 Mai 1928, le Général Gomes da Costa renverse le Gouvernement et instaure la dictature.
Le 22 Janvier est confirmée la censure de la presse. Le pays respire de soulagement.
En 1927, ceux qui profitent du chaos et de la confusion provoquent plus de révoltes et plus quelques morts. Le peuple comprend qu'on est faisant de lui de la chair à canon et se place à côté du Gouvernement.
Enfin, la paix arrive. Le peuple a appuyé qui se disposait à commander avec fermeté. Le soulagement a été général. Entroncamento qui depuis son premier rail n'avait jamais déraillé, a vu ici, à ce temps de paix et avant que quelqu'un se rappelle de brouiller tout, une bonne opportunité de structurer et donner de la consistance à un lieu qui peu à peu s'est développé.
Et il l'avait fait toujours avec tant de soin que, malgré la gare d'Entroncamento se distancer de Vaginhas et de Ponte da Pedra quelques centaines de mètres, il y avait encore de larges champs et qui avaient encore beaucoup d'oliviers par le milieu. Quelques maisons se dressaient autour des premières lignes et d'autres se trouvaient dispersées par les espaces de passage.
La rue 5 de Outubro (5 Octobre) à peine commence à prendre forme à la première décade du 20ème siècle.
Entroncamento m'enthousiasme car j'y vois le symbole de la force, de la pondération, du sacrifice et de l'intelligence des cheminots.
Le 25 Août 1926, José Duarte Coelho, employé ferroviaire et un groupe de cheminots copains de travail réussissent à créer la Junta de Freguesia (Circonscription de Paroisse) d’Entroncamento. Le décret 12 192 créa une circonscription de paroisse avec 800 habitants. C'était le premier grand pas pour le commencement du développement sous la direction de qui vivait et travaillait à ce lieu.
La fixation ira maintenant se faire á un rythme plus accéléré.
La CP privilégie encore de l'appui social sans marchander les moyens. Plus de quartiers sociaux sont construits.
Les femmes des cheminots se joignent à leurs maris. Par très étrange que cela puisse paraître, l'harmonie prévaut toujours parmi les couples. Il ne court pas le bruit qu’il y existe des divorces. Les femmes n'avaient pas aussi le temps de se plaindre. Si elles avaient des chagrins elles les gardaient pour elles - mêmes. Leurs affaires leurs occupaient leurs mains et leur pensée dans le ménage, s’occupant de l'éducation de leurs enfants, du jardin potager et de la basse - cour.
Les hommes, soucieux de leur travail aux lignes, en conduisant les trains, dans les charges et décharges ne vaquaient à d'autres rêveries. Elles dans le ménage, à l'éducation de leurs enfants, au labour du petit potager jardiné et de la basse - cour ne se plaignaient non plus.
Les querelles qui n'ont pas existé et l'amour qu'ils ont toujours dévoué les uns les autres leur ont épargné le cœur et d'autres maladies que beaucoup de fois sont causées davantage par la pensée que par le corps.
Les hommes et les femmes qui sont venus jeunes pour fonder Entroncamento ont outrepassé et outrepassent encore fréquemment les 90 ans. Nous pouvons, encore aujourd'hui, citer des hommes et des femmes avec plus de 80 ans qui continuent devant leur commerce ou de leurs industries.
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Je pouvais énumérer plusieurs cas comme celui de M. José Mendes Bento, comme un homme qui travaille du matin au soir, l'air heureux, sympathique et salutaire, même quand il discute le football avec ses amis qui font de sa Droguerie un Cercle Benfiquiste mais où les Sportinguistes et les Portistes profitent pour les massacrer toujours que le "Glorieux" perd. Lui aussi a été cheminot et il a eu beaucoup d'orgueil d'appartenir à une Compagnie bien organisée et qui toujours respecta et stimula ses travailleurs. Après sa retraite il ne s'arrêta pas.
C'est cela qui a fait d'Entroncamento une ville de gens simples, intelligents mais qui ne se parent pas avec plumes de paon. Ici on savoure le plaisir de la vie et du travail. Beaucoup d'autres lieux n'y réussiront jamais. L'argent ne leur permet pas d'apprécier le plaisir des petites choses de que la vie humaine est faite.
Ces êtres humains sont semblables à des bactéries, aux bactéries du Cosmos. J'en suis même convaincu que nous ne sommes que des bactéries qui travaillent dans l'immense estomac qui c'est l'Univers.
Le monde ne sera pas rien si nous ne ne sommes pas sains de corps et d'Esprit. L'exemple c'est dans le malheureux, aimable et bienfaisant roi Pedro V, l'homme qu'impulsionna et s'intéressa profondément par le développement de ce généreux moyen de transport qui c'est le train.
Le roi Pedro V, beau, riche, culte, meurt avec peu plus de vingt ans tel qu'il meurt un campagnard sans un sou. La mort c'est le plus grand signe d’égalité parmi les êtres humains et celle qui nous dit que nous ne valons que par nos actes. Nous ne nous libérons pas que par eux et seulement à travers eux nous resterons au souvenir de la postérité.
Les cheminots d'Entroncamento ont compris cela dès le début et les gestionnaires du procès ont eu l'exemple de leurs pareils européens qui plaçaient dans les trains et aux voies des ingénieurs avec leurs bleus de travail vêtus, exemplifiant sur le terrain comme on faisait tout correctement. Les cheminots ont compris, sur le terrain, que ce n’était les attitudes doctorales qui comptaient; que les Comtes, les Vicomtes, les Marquis de l'époque, ne l'étaient que s'ils montraient qu'ils avaient plus de valeur et plus de capacités.
Nous vérifions cela, même au plan des lignes.
Ce qui devait servir exclusivement l'intérêt national l'était, souvent, conditionné par les convenances particulières. D'autres fois, comme autant de têtes autant d'avis, et le pouvoir institué voulait plaire à tout le monde, on finissait par nuire ceux qu'on voulait défendre. Entroncamento a été bénéficié par cette folie. Après tout, ses rails ont été ses meilleurs fruits.
XI
Entroncamento s'est assis sur des bases solides. La convivialité entre chefs et employés a été toujours excellente.
La création de la Junta de Freguesia (Comité de Paroisse) a été la charte de foral qui conférait les premiers droits. Après ce moment tout devient plus simple. Indifférent aux querelles gouvernementales, José Duarte Coelho donne la priorité à ce qu'il est essentiel: Maintenir.
Mais, afin de soutenir l'équilibre mental, José Duarte Coelho ne délaisse pas quelques moments de loisir. Dans un livre sur tauromachie qui M. Samuel Reis c'est en voie de publier, j'ai trouvé la facette curieuse de l'homme qui a lutté hardiment pour la dignification d’Entroncamento.
José Duarte Coelho était un passionné par la fête brave et il n'avait pas de meilleur moyen de relâcher que de discuter les moments plus frappants des courses auxquelles il assistait: quelquefois, à la primitive Pastelaria Ribatejo (Pâtisserie Ribatejo) et d'autres à la Farmácia Carvalho (Pharmacie Carvalho), laquelle se transformait en cercle Tauromachique, dans un lieu où les malades étaient exigus et les cures faites á la base de farine de lin, ventouses et clystères.
Pour une communauté organisée il est fondamental d'assurer les principaux biens de consommation à des prix où toutes les classes sociales aient accès.
À Entroncamento la classe dominante c'était celle des cheminots, mais d'autres se lui joignaient sans quelque espèce de différentiation.
Une des premières mesures du Comité de Paroisse a été la création d'un marché mensuel de bétail en 1927 et la construction et inauguration en 1930 d'un marché fermé, de produits potagers, de viande et de poisson. C'était un espace énorme pour l'époque, mais dessiné avec élégance et confort. Aujourd'hui le marché a fait place au Centre Culturel. C'est une œuvre élégante et qu'attire, y fonctionnant, à ce moment, à cet ample espace, plusieurs services d'amusement.
Auprès du marché, à la Place du Marché Mensuel de Bétail et au Marché Couvert a été bâtie, le 15 Novembre 1931, une trop intéressante et utile fontaine que desséchait les hommes et les animaux. C'était un projet de l'Ingénieur Henrique Sequeira. Il a été démoli après le 25 Avril sans que pour cela il y eût quelque nécessité.
Une œuvre d'art a été défaite. Une mémoire collective a été détruite. Tous nous avons perdu avec sa sottise. À sa place c'est d'habitude une roulotte de beignets. Après tout, c'est bon que quelqu'un en ait profit, de la trop grave faute commise.
Un des plus grands coûts d'Entroncamento c'était l'eau. Beaucoup de monde se rappelle encore de la «Carroça do Bexiga» [Chariot de Vessie (sobriquet de l'homme du chariot)] qui transportait de l'eau de Moita vers Entroncamento. L'eau était trop pure.
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Le Comité de Paroisse, connaisseur de cette carence prend immédiatement des mesures pour le placement de fontaines à des locaux stratégiques afin que chacun puisse y se ravitailler. Il y avait des fontaines á la Place (Largo) du Ti Alfredo (Père Alfredo). Avec beaucoup de prudence la Junta de Freguesia (le Comité de Paroisse) a ordonné le territoire qu'il fallait être sacrifié pour la construction et alignement de rues et construction d’immeubles, ceux – ci en nombre limité car l’espace est assez exiguë.
On a compris immédiatement qu'il fallait sacrifier quelque chose pour meilleur bénéfice de l'installation de la population qui, peut à peu, irait s'y fixer. Entre le champ fertile et l'urbanisation organisée on a opté par celle - ci sauf si l'on voulait accommoder les personnes les unes sur les autres.
Une fois élaboré le plan, les écoles deviennent la grande priorité. On avait besoin d'espaces verts, toujours pensant à l'avenir, car en 1926 les espaces verts ne manquaient pas et se sont maintenus pendant que les vieilles et attendrissantes locomotives à charbon expulsaient sa fumée et polluaient.
À Entroncamento les locomotives étaient toujours en grand nombre: ou en réparation ou prêtes à donner du secours à d'autres qu'avariaient et encore à toutes celles qui traversaient les lignes qui se croisaient. M. J. J. Cipriano m'a dit qu'il y avait toujours cinq en mouvement. Deux à la formation de trains de marchandises, la titulaire et l'auxiliaire de la formation et encore plus deux au Cavalo. [Le Cavalo (Cheval) c'est une élévation où les wagons sont lancés afin qu’ils se rendent, par inertie, vers les lignes respectives]. Les wagons étaient marqués avec craie afin d'être distribués. À la gare y avait toujours une locomotive en manœuvres. Pour maintenir ces services en mouvement il existait la machine compensatrice. Celle - ci, au moyen de sifflements combinés, appelait la machine Titulaire au Dépôt pour nettoyer le feu et ravitailler de charbon et d'eau. Il y avait encore une locomotive de service à toutes les usines: aux wagons, aux roues, aux casernes pour quand il s’agissait d’une grande réparation, au dépôt de matériaux, etc. Seulement en machinistes, chauffeurs, aiguilleurs et accrocheurs était beaucoup de monde. Maintenant ajoutons tout le restant personnel de la gare et des différents services. Ils outrepassaient souvent les cinq mil personnes. Qu'elle magnifique gare celle d'Entroncamento! Cela semblait davantage une ruche. Le mouvement était intense, le travail en trop grande quantité mais il n'y avait pas une plainte, il existait de l'ordre, le plaisir du devoir accomplit, et il y avait la certitude de toucher ses appointements ce qui était suffisant pour payer l'eau, l'électricité et les frais du jour à jour en restant encore quelques miettes (quelques escudos, aujourd’hui on dirait quelques euros), pour mettre de côté. Les fils étaient aussi protégés. L'école était leur grande richesse.
Il n y a pas de mémoire d'un seul fils de cheminot être analphabète, quoique leurs parents l'étaient quand ils sont entrés aux Chemins de Fer, comme il est le cas de M. Cândido da Silva dont nous parlerons plus loin. Sa devise c'était de défendre l'entreprise en faisant ce qui était distribué à chacun et stimuler les passagers et, en même temps d’éviter que quelqu'un endommage quoi que ce soit.
Le 5 Décembre 1928 est créé l'União (Union) qu'au delà du football s'est détaché au cyclisme. Aujourd'hui sa modalité la plus importante c’est l’hockey sur roulettes.
Le 25 Mai 1931 y est né le Grupo Desportivo dos Ferroviários (Groupe Sportif des Cheminots) avec le nom de Grupo Desportivo das Oficinas da CP [Groupe Sportif des Usines de la CP (Compagnie Portugaise)]. Ses activités ont été multiples: Des tournois de football parmi les groupes officinaux de la C. P., Colombophilie, Tennis de Table, Basket-ball, Réunions d'intimité parmi les associés et non associés, des fêtes d'été...
Le Parafuso (la Vis), la SCAFA, L'União (Union,), le Grupo Desportivo dos Ferroviários (Groupe Sportif des Cheminots) et le Clube Amador Desportos do Entroncamento (Club Amateur Sports d'Entroncamento) ont été agglutinants de tous ceux qui vivaient à Entroncamento.
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XII
Entroncamento ne comptait pas encore 6 mille habitants quand il a été élevé à Vila (petite ville) par le décret - loi n° 22010 du 21 Décembre 1932. Il possédait déjà 1185 immeubles urbains, la plupart de plain - pied tel que l’étaient les maisons de l'époque, mais il y a d'autres que possèdent déjà le premier étage avec la date de l’an où ont été construites gravée sur la cimaise ou sur les portes - cochères des maisons. Il en reste encore quelques uns. Cherchez et vous verrez que vous en trouverez. Commencez par la Rue Latino Coelho. La meilleure façon de découvrir cette ville c'est de la regarder. À la fin, pour dissiper vos doutes et vous poser des questions, allez jusqu'à la bien fournie et bien organisée Bibliothèque Municipale qui se situe dans l'immeuble où se trouve la Junta de Freguesia (Comité de Paroisse) de São João Baptista (Saint Jean Baptiste). Vous y trouverez des livres et des journaux sur Entroncamento qui continue de grandir. Il y a des gens qui viennent de partout afin de s'établir ici. Beaucoup de monde se rappelle encore de Perningó. Perningó c'était le sobriquet d'un sympathique espagnol qui a fait fortune ici grâce à une sucette si savoureuse que, pour l'acheter les enfants faisaient la queue. Malgré son succès, Pernigó voulait toujours vendre davantage et ne se fatiguait pas de faire la publicité de sa spécialité, en criant bien haut : «pleure, pleure minino que le Pernigó s'en va».
Les maisons du Chemin de Fer ont été toujours bien dessinées et bâties avec de bons matériaux, aussi bons qu'encore aujourd'hui ils résistent au temps sans que la vermoulure les corrompe. Vérifiez les escaliers et les planchers de celles qu'existent encore. Il y a presque un siècle qu’ils sont les mêmes. Il semble qu'ils ont été construits à peu de temps. La promotion à Bourg n'a pas ébloui ni le président du comité de paroisse ni la population. Ils ont remercié tout mais son ambition était une autre. Ils savaient bien que le vrai progrès ne se fait pas en donnant de grands sauts. Il faut pondérer tout avec beaucoup de soin. Observez la nature. Elle porta des millions d'années à créer, développer et perfectionner l'être humain et même ainsi nous ne sommes pas encore totalement parfaits. Si nous l'étions il n'y aurait pas ni pauvres ni guerres. La préservation de la dignité des personnes n'est pas seulement à la conversation et dans le dormir tranquillement, c'est aussi à la qualité de vie. Le Comité de Paroisse fait ses comptes et accueille tous ceux qui désirent se fixer ici. La plupart, comme l'on a déjà dit, était constituée par les cheminots, et les militaires et leurs respectives familles.
L’endroit privilégié où Entroncamento se trouve dû au croisement de lignes qu'ici se fait, porte l'administration des Chemins de Fer à concentrer ici beaucoup d'installations pour le matériel de rechange, réparation et construction. Les ouvriers spécialisés qu'on travaillé ici et ici travaillent sont des meilleurs qu'il y a en Europe.
Entroncamento s'est rendu, en partenariat avec Barreiro, en un des plus grands centres de concentration de la classe ouvrière Portugaise.
Le quantitatif des impôts payés à l'État excèdent largement ceux du simple siège de conseil, c’est - à – dire, de Vila Nova de Barquinha, comme celui de beaucoup d'autres conseils du pays. Mais dans ce lapse de temps écoulé entre l’élévation à bourg et la finalement obtenue et bénie mairie, l’Europe se trouve à fer et sang.
Malgré les années troublées que le pays traverse, José Eduardo Coelho essaye d'éteindre les amoindries ressources. Il demande ça et là, il profite de ses connaissances et de la bonne envie des grands propriétaires, comme par exemple les maisons Sommer et Juncal. C'est ainsi qu'il naît le jardin Pereira Caldas, que l’on commence à ouvrir des rues et même le curé réussit à acquérir d'amples terrains pour la construction de l'Église paroissiale et pour les installations des services sociaux adjacents. À ce point - ci, et afin d'obvier à quelques carences que ce soit, on crée la Maison de Protection aux indigents à la séquence de l'idée de la duchesse de Palmela qui, à Lisbonne, avait mis à fonctionner six cuisines pareilles. À Entroncamento, peut - être ne se justifiait- il pas mais José Duarte Coelho n'a pas voulu courir de risque. Par les informations que j'ai recueillies, la Maison de Protection aux Indigents fonctionna, la plupart du temps, comme réfectoire de qui ne voulait pas faire des repas chez soi. L'Espagne, qu'il y avait beaucoup de temps bouillonnait d'agitation, explose en 1936 et entre dans une guerre civile si sanguinaire qu'elle excéda en inhumanité tout ce que notre imagination peut concevoir. La guerre civile d'Espagne se prolongera jusqu'à 1939.
Le Gouvernement a fait de trop grands efforts afin d'éviter que le peuple Portugais soit contaminé par autant d'insanité. On était sortis récemment de la première République, de triste mémoire, non à cause d’être République, mais en conséquence des bêtises commises et que toujours ont nuit les plus pauvres.
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La guerre civile d'Espagne oblige le Portugal d'avancer très soigneusement. Tous nous savons qu'à ces temps de folie collective, tout est possible. Quelquefois il suffit quelque demi – douzaine d’émeutiers pour détruire un pays. Les démagogues sont capables d'inventer des mots pour enchanter le plus avisé. À ce moment - ci l'Espagne est pratiquement anéantie par des crimes monstrueux. Quelques politiques espagnols, afin de récupérer quelque chose, à un pays où il manque déjà tout, sauf des balles et chaire à canon, pensent pouvoir profiter de ce moment pour envahir le Portugal. Le Gouvernement Portugais connaît tous ces mouvements à travers ses services de Sûreté de l'État qu'on appelait à l'époque de PVDE, Police de Vigilance et Défense de l'État qui, seulement le 26 Octobre 1946 changea son nom pour PIDE, Police Internationale et de Défense de l'État. Salazar, afin d'éviter de graves conséquences, est obligé de faire un jeu diplomatique presque à chaque minute. L'Espagne ne nous offrait pas de garanties de sûreté d'aucune espèce, malgré quelques années auparavant, avoir invité D. Fernando, mari de Maria II et père de Pedro V et de Luís I, à être roi d'Espagne. Après avoir entendu ses conseillers, il n'a pas accepté. On prenait encore au sérieux le proverbe qui disait: "de l'Espagne ni bon vent ni bon mariage". Aujourd'hui l'Espagne c'est très différente et le proverbe laissa de faire quelque sens. Le Portugal et l'Espagne son partie d'un pays plus englobant: l'Union Européenne. Le bien - être ou les difficultés d'un pays sont réfléchies dans tous les autres.
Entroncamento était une localité de paix et de travail, méritant de passer à être municipalité. La décision a été ajournée jusqu'au moment exact.
Quand la guerre civile espagnole est finie et l'on pensait que le feu à la maison du voisin était éteint et le Gouvernement Portugais pourrait implémenter les Plans de Fomentation, éclate un carnage de plus et celui - ci avec la circonstance aggravante de s'éteindre à tous les pays de l'Europe à l'exception du Portugal et de l'Espagne.
Salazar, à plusieurs reprises, avertit Franco de l'erreur qu'il commettrait s'il adhérait aux plans d'Hitler et de Mussolini qui continuellement insistaient avec Franco à entrer, avec de grand profit pour son côté. Avec les conseils de Salazar ou sans eux, la vérité c'est que Franco évita d'entrer dans plus une honteuse extermination où les victimes et les coupables sont les êtres humains eux - mêmes. Celui qui compulsera les volumes du Ministère des Affaires Étrangers concernant "Dix Années de Politique Externe" entre 1936 et 1947 restera élucidé sur l'effort Portugais. La correspondance entre Oliveira Salazar et ses ambassadeurs en Europe et au reste du monde où la guerre avait marqué sa présence est journalière et intense; à travers ces documents nous pouvons mieux comprendre beaucoup d'attitudes du Gouvernement.
Comme la Seconde Guerre Mondiale se développe entre 1939 et 1945, par Entroncamento continue à passer de tout et en grandes quantités en commençant par un grand affairement de soldats et en finissant par les marchandises qui nourrissaient Lisbonne et d'autres grandes villes.
Je fais entrer ici une petite note. Un des hommes qui plus appréciait le train c'était le prêtre Cruz. Peu de temps après que le Prêtre Mourão a pris à sa charge la paroisse de la Famille Sacrée, de temps à l'autre le prêtre se montrait. "Je viens rajeunir", disait- il. En effet, il a atteint les 89 ans, toujours conscient et toujours gai.
Entroncamento se développait franchement. Quelques mois après ce hideux conflit être fini, propre d'humanoïdes et non d'êtres humains avec une tête, une pensée et de la parole, est née la municipalité d'Entroncamento.
Voyons les arguments avec lesquels Duarte Coelho et ses pareils défendent leur pétition.
M. Le Ministre de l'Intérieur
Excellence
Le Comité de Paroisse d'Entroncamento trahirait la mission qui lui a été confiée depuis l´avènement de la Révolution Nationale et n'obéirait pas à un impératif catégorique de conscience s'il ne faisait pas arriver jusqu'aux pouvoirs publiques compétents le plus justifié et vibrant appel, fondé en multiples raisons d'ordre économique, administrative, sociale et politique et même morale, dans le sens de demander la meilleure attention et intérêt vers les réalités qui lui imposent la nécessité impérieuse d'une révision urgente de sa situation administrative afin de créer une nouvelle municipalité qu'embrasse le rapporté Comité de Paroisse ou, du moins, le changement de l'actuel siège de municipalité - Vila Nova da Barquinha pour le Bourg d'Entroncamento. Les membres de ce Comité de Paroisse ont la notion claire des responsabilités qui lui incombent en sollicitant, basés sur des dés concrets et convaincants, qui ne peuvent laisser quelque marge de doute dans l'esprit de qui que ce soit, la satisfaction d'une mesure qu'on répute, en vérité, plus qu'une légitime aspiration du peuple d'Entroncamento, une nécessité d'ordre administrative (en visant l'intérêt supérieur des gens et le progrès de la Nation), dans un réflexe partiel du développement d'une localité qui, depuis quelques décennies s'est rendu, par les bonnes preuves que de soi a su donner (parmi d’autres, un rythme d'expansion impressionnant), absolument méritant de la situation qu'aujourd'hui demande par l'intermède de ses légitimes représentants, ce Comité de Paroisse (une fois qu'il s'agit d'un Bourg avec un développement industriel et commercial remarquables, servi par les meilleures voies de communication du pays et doté d'installations urbaines d'eau et de lumière, ce qui n'arrive pas, en ce qui concerne l'eau, au siège de la municipalité elle – même!).
Ce ne sont pas des raisons de pure ordre sentimentale ou de condamnable et inacceptable excès d'esprit de quartier qui nous portent jusqu'aux sphères supérieures, en sollicitant la création d'une municipalité ou un changement de l'actuel siège de municipalité de Vila Nova da Barquinha pour ce Bourg.
Bien plus éloquemment que nous pourrions faire, parlent expressément les numéros qui l'on présente, dont l'analyse et l'étude convaincront inévitablement, avec le pouvoir indestructible des choses évidentes, ceux qu'il faut que renseignent le respectif procès et ceux qu'en dernière instance le résoudront, en donnant son "veredictum„; ainsi le pensons nous avec honnêteté et avec la conviction de qu'il s'agit d'un acte de nécessaire justice, urgente d'être pratiquée pour le bien et l'intérêt général et non seulement le restreint intérêt local, quoique aussi de considérer.
Nous n'ennuyons pas avec une description détaillée de ce que l'action du Comité a été après l'avènement du 28 Mai, date depuis laquelle jusqu'aujourd'hui nous avons pris soin de ses destins sans interruption, avec le seul objectif d’élever ce Bourg à la catégorie qu’il mérite, de droit, par sa valeur et importance au concert de la Nation.
Mais par la nature elle - même de ce qu'on relate, nous ne pouvons pas nous soustraire à tracer, quoique avec des traits légers, l'actuel panorama du Bourg d' Entroncamento sous divers aspects qui puissent directement intéresser au sujet en cause, fortifiant et fondant la demande présentée.
Après le Bourg de Barreiro, Entroncamento c'est le 2ème milieu ouvrier portugais comme il est de la connaissance générale, en représentant la classe ouvrière, grande partie spécialisée et technique, sûrement plus de la moitié de sa population, laquelle est actuellement constituée par 8.300 habitants, pendant que le siège de municipalité n'arrive pas à atteindre les 1.300. Cela nous donne un pourcentage de 56,58% pour ce bourg et 8,55% pour la Vila da Barquinha!!!
Avec plus de la moitié de la population totale du conseil, n'est pas étrange que ce Comité de Paroisse d'Entroncamento, en matière électorale, puisse décider le résultat des élections, quelques unes qu'elles soient dans la respective circonscription.
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Aux derniers recensements (électeurs des Comités de Paroisse et du Pouvoir Législatif) s'étaient inscrits 4 237 citoyens. Très bien. De ce nombre, 2 210 appartenaient à cette paroisse! Barquinha, siège de municipalité nous donne 474 électeurs! …
Pourcentages : Entroncamento: 52,15% – Barquinha : 11,18%!
Il semble invraisemblable, en effet, mais c'est la vérité en tout son réalisme!
De 1930 jusqu'à cette date, la population d'Entroncamento a augmenté de 5.000 habitants.
(...)
Les éléments que nous laissons exprès peuvent être vérifiés aux différentes cartes et calculs qui nous ajoutons pour complète appréciation de tous ceux qui ont le devoir d'informer et de résoudre sagement cette matière.
Au peuple d'Entroncamento c'est indifférent, soit une solution soit l'autre, avec la certitude anticipée de que JUSTICE sera faite, en confiant pleinement dans l'élevée conscience et haut sens des réalités politiques, sociales et économiques du moment présent, de ceux à qui est confiée la noble et énorme tâche de veiller supérieurement par les intérêts moraux et matériaux du pays.
Le Bourg d'Entroncamento détient toutes les conditions indispensables et nécessaires, quel qu'il soit le prisme par lequel il sera envisagé afin de pouvoir constituer le siège d'une Municipalité, d'une bonne Municipalité !
(...)
Les photographies qui accompagnent et illustrent cette pétition peuvent aider à avaliser et illustrer la véracité et mérite des affirmations faites.
Ignorer ce "desideratum„ entraînera des préjudices moraux et matériaux difficiles de prévoir en toute son extension et amplitude en conduisant au découragement, à l'inaction et même à la possible perte, dans un avenir plus ou moins proche, de l'œuvre exécutée jusqu'à présent.
Cette œuvre a été menée à bon fin au moyen de sacrifices de toute sorte, avec la précieuse aide de l'État Neuf et Corporatif, dont les directrices nous enorgueillissent et ont été suivies et concrétisées depuis la première heure, avec la bonne volonté et la compréhension de tout le peuple et de ce comité de paroisse (qui nous a donné toujours son concours et son appui désintéressés) dans les réalisations pratiques accomplies. À ce moment, elles s'imposent à l'évidence comme les meilleurs et les plus vigoureux arguments pour ce que nous venons solliciter:
la création d'une nouvelle Municipalité ou le changement de l'actuel siège de Municipalité de Vila Nova da Barquinha pour ce Bourg d'Entroncamento.
Le Peuple et le Comité de Paroisse d'Entroncamento vous remercieront cet acte de JUSTICE!
Entroncamento, Mai 1945.
Le Comité de Paroisse
José Duarte Coelho
António Picciochi Garcia
Frutuoso Mendes
La Municipalité d'Entroncamento est crée par le décret - loi nº. 35 184 du 24 Novembre 1945. La population résidente comprend presque déjà 9 mille âmes mais il lui manque de l'eau en quantité, des égouts, recueille organisée d'ordure, pavé des rues, distribution d'électricité à beaucoup d'habitations qui n'en ont pas encore.
Avec l'élévation à Municipalité et avec de la disponibilité d'argent que l’édilité passa à détenir, tout serait plus facile.
XIII
Cet endroit c'est le fruit des cheminots.
Ceux de Vaginhas ont remplacé, dès le commencement, la houe par la pioche, par l'usine des roues ou par le placement des rails. Il y a eu des gens dont les chefs de famille travaillaient à la compagnie pendant que leurs femmes s'occupaient de leurs potagers.
M. Manuel Bandeja, aujourd'hui âgé de 81 ans, avait son père et son oncle travaillant à la CP. Il m'a dit qu'à Vaginhas, peut - être n'y a - il personne qui n'eût pas un familier y travaillant.
M. Cândido da Silva a 86 ans et beaucoup de souvenirs. Il est né à Malhadal, São Tiago de Montalegre, Sardoal. Il a été admis à la CP en 1942 comme chargeur supplémentaire. Il gagnait 9$00 par jour, à peu près € 0,045 aujourd'hui. Mais il ne gagnait ni aux congés ni s'il manquait le service ce qui n'a jamais arrivé. Sans doute était – il une somme bien petite, mais il était joyeux. Il n’avait jamais gagné tant d'argent, et garanti.
Le travail ne lui faisait peur; il faisait des charges et des décharges et aidait aux manœuvres des trains. En 1943 il compléta son bonheur. Il s'est marié à Entroncamento où il trouva sa félicité. Son assiduité et intérêt son compensés avec un petit saut. Il est nommé chargeur du cadre et il entre pour le service de trains comme serre - frein. Il décharge les paquets des wagons et manœuvre les freins. Quand le machiniste demandait frein, il serrait. Quand il lui demandait à lâcher, il lâchait. Tout fonctionnait à travers des siffles. Un siffle prolongé, il desserrait, deux siffles prolongés, il serrait.
M. Cândido était heureux. Tout autour de lui, du travail que ne lui faisait, certes, peur et lui a donné l'énergie suffisante pour courir les années sans quelque sorte de maladie. En 1943 quand M. Cândido commence à goûter le soleil de ce laborieux endroit, ça commence à donner ses fruits. Le noyau de travail de la CP a une élite de personnes spécialisées. Leurs usines de raccommodage de matériel circulant ont des ouvriers avec des capacités extraordinaires. Quelques uns sont demi - analphabètes, mais la CP leur offre immédiatement des conditions pour étudier. Ils en profitent. La plupart prend sa retraite en des postes de commandement ce qui démontre leur valeur et leur volonté qui sont l'orgueil du peuple Portugais.
Continuons avec M. Cândido, afin de donner l'exemple vif de l'homme Portugais et de ses aptitudes quand encadré dans des structures fiables, de bonne gestion et de respect et d'admiration par qui travaille. M. Cândido, comme garde - frein, outre le salaire il gagnait les déplacements, le parcours et les heures extraordinaires. Il ne craignait sont travail. Il respectait les ordres et donnait des suggestions.
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M. Cândido da Silva entra dans les Chemins de Fer en 1942, précisément dans l'année où il y a une éruption de grèves faute de biens essentiaux, aggravation des prix et absence de liberté syndicale. À Entroncamento tout s'est maintenu calme. Beaucoup de ses travailleurs étaient encore contemporains de la Première République aux derniers temps et avaient souffert dans sa chair les folies des politiques. Ils ont réussit toujours à outrepasser toutes les difficultés avec beaucoup d'intelligence. Ils savaient qu'ils étaient en pleine guerre et qu’il était nécessaire de faire beaucoup de sacrifices.
Quand M. Cândido entra dans les Chemins de Fer, difficilement écrivait son nom et lisait quelques lettres même si elles étaient de celles de la taille d'un train. Et il les savait épeler car il a raconté un jour à une tante à lui que sa plus grande tristesse c'était de ne pas savoir lire. Sa mère est morte quand il avait à peu près 4 ans. Il décida de rester en vie qui marche. Il a bien connu la faim. Son histoire donnait un roman où la force de volonté et la capacité de résistance de l'être humain surmontent tout, malgré les plus grandes et les plus incroyables et étonnantes adversités. La tante de M. Cândido se mit à penser à ce qu'il lui avait dit. Un jour il a attrapé une perdrix qu'il a vendu par vingt et cinq tostões, peu plus qu'un centime et 25 centièmes. Elle lui donna dix tostões, un demi-centime aujourd'hui. M. Cândido a payé avec cette "fortune" des leçons à un garçon qui lui a appris à faire son nom et à lire les renommées lettres majuscules avec lesquelles, plus tard, il serait admis aux Chemins de Fer, comme celui qui vient d'être admis dans le paradis.
En 1943, M. Cândido se marie. Celui qui se marie veut naturellement une maison et il loue une par 30 escudos par mois, aujourd'hui l'équivalent à 15 centimes. Il paye 8 escudos d'eau, aujourd'hui l'équivalent à 4 centimes. Quant à l’illumination on n’utilise que le kérosène. Quand à la lumière électrique il n'en avait pas, cela était un luxe que Lisboa n'a vu luire qu’en 1876 et seulement en Janvier 1902 s'est éparpillé par toute la ville. À la province, la plupart des populations, jusqu'à 1955, utilisaient encore le pétrole et des bougies de suif. M. Cândido da Silva, conscient de que seulement la connaissance à travers la lecture le pourrait faire progresser, s'est plongé dans les livres, est allé à l'école, a fait la troisième année de l'enseignement basique avec 26 ans et la quatrième avec 27 à l'école Camões. Il avait été admis aux Chemins de Fer avec 23 ans, il s'est marié avec 24 et s'est cultivé avec 26 et 27 ans. Les témoignages sont nombreux et montrent bien la qualité des gens des plus variées provenances qui travaillaient dans la CP et qu'ici se sont fixés et ont rendu Entroncamento un des locaux les plus florissants du Pays.
M. Luís da Conceição Inácio, qui s’éleva grade par grade de garçon jusqu’à machiniste - technique, plein de gaieté dans ses yeux, malgré ses 77 ans, nous dit: "Mon goût a été de toujours servir la CP. Nous travaillions avec amour au travail".
Quand il est arrivé à Entroncamento et s'est allé loger au bout de la Rue D. Afonso Henriques, il existait encore le Pressoir de Miranda, les Séchoirs de Poivron et la Fabrique de Piment Doux.
M. Manuel Rosa Oliveira a été Promoteur de Sûreté dans la CP. Il a toujours senti du plaisir dans ce qu'il faisait et cela a été déterminant pour que tout allât toujours bien, sans problèmes.
M. Manuel Ferreira Tavares, qui a été facteur, déclare émû qu'il a aimé beaucoup d'être cheminot. "C'était une vie pleine et vécue avec beaucoup de plaisir.
M. Albino Gameiro Pedro a été serrurier de machines au secteur de la manutention. C'était un travail qui lui faisait plaisir et tout le monde voulait toujours en savoir d'avantage. "Nous aimions ce que nous faisions"
M. Manuel Tavares Reis m'a dit aussi qu'il aimait beaucoup travailler à la CP "Tout le monde avait de l'opinion sur son propre travail" ce que c'est la même chose que dire: Tout le monde comprenait ce qu’on était en train de faire: "Je faisais toujours le service avec plaisir. Le chef expliquait ce qu'il voulait, il faisait faire et l'on obéissait. Il y avait de la responsabilité. Il y avait qui commandait et orientait. Aujourd'hui personne ne sait qui commande car ce sont plusieurs ceux qui donnent les ordres et chacun commande à son gré. Quelques uns ne commandent même rien car ils ne savent même pour eux.".
"Après le 25 Avril, l'argent était en plus grande quantité mais le goût s’était amoindri parce que la confusion était très grande."
M. Manuel Dias Costa travailla aux usines avec des compresseurs, avec des pompes à vide, des pompes d'eau, des pompes à huile, avec des radiateurs, et des ventilateurs. Travail d'ouvrier qualifié. La CP c'était sa vie.
M. Manuel Pires Sequeira, né à Entroncamento, a 64 ans, a travaillé à la CP comme serrurier et opérateur d’empileurs; il me parla de son plaisir à exécuter toujours bien son travail. "C'était rare s'ennuyer car sa besogne était même une distraction pour lui."
M. Américo Marcelino Leote, aujourd'hui âgé de 80 ans, travaillait en coffrage et il aima toujours beaucoup son travail. Il dit que ceux qui sont toujours mécontents devaient avoir un commis pour savoir combien coûte la vie à chacun.
M. José da Silva Graça est entré à la CP comme apprenti et en est sorti contremaître d'usines à la section de réparation de machines. Il entra dans la CP en 1946 pour l'École d'Apprentis qui fonctionnait à l'édifice de la Centrale Électrique qu'existe encore aujourd'hui et est un bel exemplaire du commencement du 19ème siècle. La CP a été toujours sa maison. "C'était une famille énorme mais bien unie. La collaboration parmi les uns et les autres était très grande. Il y avait du respect. Jamais peur. L'ouvrier, s'il ne savait faire demandait au chef qui lui expliquait minutieusement ce qu'il fallait faire.
De la CP sont sortis des techniciens trop qualifiés."
M. José António Bispo a travaillé à la révision de matériel, transite pour les wagons et termine à la réparation et manutention de batteries. Il m'a dit "J'adorais travailler à la CP car outre aimer beaucoup ce qui je faisais, la CP m’a donné toujours des garanties de sûreté. Et, même sans le sembler, ça compte."
M. António Mendes Ferreira a travaillé au magasin de pièces après un accident de travail qui ne lui a pas permis de découvrir d'autres horizons. Malgré ce qui lui est arrivé il aima toujours travailler à la CP.
M. Vasco da Silva Amaro a travaillé à lier les chaînettes entre chaque wagon et la machine qui envoyait, ainsi, l'énergie à tout le train. Il a aimé son service mais, dans un épanchement, il m'a dit : "Autrefois, les personnes étaient responsabilisées par leurs actes et cela nous rendait plus conscients de notre valeur et de nos desseins. Il y avait plus de plaisir à ce que nous faisions. Nous savions que nous étions quelqu'un.
M. João Luís Paulino a vu grandir la municipalité et il a contribué pour son progrès. Sa fonction c'était de nourrir la source. La source c'était les charges et décharges, les lignes, les trains, les locomotives à charbon, jusqu'à atteindre le grade d'inspecteur Régional. Montée dès la base, grade par grade, en exigeant un grand effort, beaucoup d'énergie, beaucoup de bon sens, mais toujours conscient de son devoir accompli. Comme tous les autres que j'ai contactés, M. João Paulino disait que la CP faisait partie de sa famille. "Tout le monde travaillait avec plaisir. Dans la CP les personnes allaient pour où leur tête demandait. La montée de catégorie où le changement de service dépendait de la capacité et de la volonté de chacun. "Il ne lui manqua jamais ni l'une ni l'autre. Il ne chicana ni de sacrifices ni d'honneurs. Son blason s'est appelé du travail et de bien servir. De sa maison et de sa famille faisait
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intégralement partie la CP. Entroncamento a été la place choisie pour vivre, payer ses impôts et attendre calmement l’éternel destin. Il sait qu’Entroncamento jouit de la qualité de vie que la ville offre et sent aussi qu’il a contribué pour que la grandeur et richesse de cet endroit, le train qui continue produisant ses fruits.
M. Manuel Luís, aussi connu par l’engin, a 84 ans de bonne humeur et immenses histoires. Il a été forgeron à Valhascos, Sardoal. À la CP, après les grades initiaux, il a été promu serrurier-mécanicien, après opérateur d’ultra sons et il a atteint la retraite au poste de Chef de Brigade. Il pense qu’il a cet âge et cette agilité car il a toujours aimé travailler à la CP et se déplacer toujours à bicyclette. Son travail lui augmenta des années de vie et de plaisir de vivre.
M. Henrique Torres Pina entra dans la CP en 1948 comme ouvrier tourneur. Lentement, grade par grade, il grimpa jusqu’à arriver à contremaître et concourra après, par invitation, au Département d’Approvisionnement, comme inspecteur de qualité de matériaux, qui consistait à fréquenter des fabriques de fournisseurs de la CP, autant dans Pays qu’à l’étranger afin d’assister aux plusieurs essais imposés par l’UIC.: des essais destructifs (traction, choc, résilience, dureté). Et non destructifs (ultra - sons). Il aima toujours travailler à la CP.
M. José Joaquim Cipriano, né le 16 Février 1923, continue solide comme un chêne et doué d’une mémoire prodigieuse. Son grand grand père a été maître Alfaro, maître de l’usine, personne encore aujourd’hui très fameuse dû à son savoir et à son professionnalisme. L’un de ses fils, aussi employé ferroviaire, Olíndio da Silva Alfaro était le grand – père de M. Cipriano.
La Companhia Portuguesa (Compagnie Portugaise) fait partie de leur sang. M. José Joaquim Cipriano entra dans la CP comme serrurier de sixième. Il gagnait 14$40, ce qu’équivaille, de nos jours, à 7 centimes. On l’a mis dans la retraite au poste d'Inspecteur de Traction. L’amour par la CP continue durant toute une vie. Chez lui, il a organisé un intéressant musée ferroviaire avec lequel il tue sa nostalgie d’une vie pleine de travail et de satisfaction par le devoir accompli.
M. Manuel José Sequeira Anita est déjà entré pour la CP après le 25 Avril. Il était revenu de France plein d’envie de faire de son mieux par son Pays. Il pense que des années de stagnation se sont installées. Il pensait qu'on avait laissé de faire du profit. La direction ne donnait aucune lutte. Il semblait qu’elle avait peur de commander. On attendait des mois par le matériel pour les réparations quand en toute l’Europe, faire entrer du matériel c’était plus bon marché et l’on épargnait du temps. En soupirant il s’épanche "Il n’y a pas d’apprentissage sans discipline".
M. Deuclides Pedroso Ferreira a été Topographe de la CP; il m’a fait une description détaillée des rues et du développement de ce lieu d’enchantement. Le Pays s’est rétréci mais les hommes et les femmes portugaises savent bien quant ils valent et qui puissent atteindre tout le succès qu’ils prétendent s’ils ne se laissent abattre jamais, s’ils étudient et s’ils envoient leurs fils étudier. Les portugais sont faits de cette fibre. Ils aiment et respectent qui les traite bien, leur exige du travail, mais leur compense leur dévouement, leur savoir et leur professionnalisme. La CP en a été un exemple.
Émerveiller le monde à travers l’intelligence, l’imagination, le savoir et le travail c’est le destin des portugais.
XIV
Ce livre tente de relier Entroncamento à l’histoire du moment où il se développe et montrer que cette histoire ne peut être racontée qu’à travers les véritables héros qui sont les travailleurs, dans ce cas les cheminots. C’est dommage que l’on n’y puisse inscrire le nom de tous ces héros qui sont un véritable exemple de force, de volonté, d’intelligence et d’amour au travail. Entroncamento municipalité, aussi gagna – t – il par son propre mérite et avec beaucoup d’effort le droit à l’amour de tous ceux qu’y habitent. Beaucoup, trop beaucoup se confondent avec le lieu. À Entroncamento existaient à peu près 16 usines avec de grands contremaîtres, des gens dédiés qui aiment son travail. Eux – mêmes resteraient éblouis avec ce que l’on faisait et que jamais on avait pensé d’être capable de faire. Enfin, leurs capacités étaient respectées, louées et admirées par leurs supérieurs. Beaucoup des contremaîtres avaient appris tout ce qu’ils savaient à la CP et ils sont finis presque tous au sommet de leur carrière. Personne ne les a empêchés de monter dès qu’ils aient étalé de l’aptitude et de l’intérêt par le travail qui leur était confié. L’école d’apprentissage où ils ont commencé était supérieure à une université. Une université qui acceptait des hommes avec peu d’instruction mais beaucoup d’habileté et d’énorme volonté. De vrais spécialistes en sortaient qui montaient et démontaient totalement une locomotive à charbon, lui tournaient les axes, fraisaient, moldaient. Ils faisaient de tout. Ils ne fuyaient le travail quel qu’il soit . Beaucoup d’eux travaillaient et étudiaient pour faire l’examen de la troisième classe de l’enseignement basique. D’autres continuaient les études car ils découvraient que son intelligence était égale à celle de leurs supérieurs, qu’il leur suffisait la développer. Le sens de la responsabilité et l’orgueil de bien procéder c’était son code d’honneur.
La presque totalité de ces hommes n’a pas eu de place dans l’histoire. Ils ne se sont pas occupés à tuer d’autres, ils n’ont pas détruit, ils n’ont pas gagné de médailles par des actes héroïques de grande destruction. Ces hommes ont construit, ont développé, ont fait le progrès d’Entroncamento, ont enrichi le Portugal, mais personne ne s’en est rappelé de les mentionner comme exemple.
Entroncamento a maintenu, respecté et respecte tous ces hommes qu’ont lutté par la paix et par la commodité des autres. Ils ne se sont jamais refusés au travail et aux sacrifices pour bien servir leurs concitoyens.
La CP a été la seule qui les câlina: elle les a compensés, elle leur a payé. Eux, toujours très ménagés, surent détourner les difficultés, ont construit leurs maisons et préparé leur vieillesse.
A ces hommes ne leur manqua que, et ils ne l’ont jamais revendiqué, la reconnaissance qu’ils méritent. C’est temps de le faire, naturellement, en distinguant cette place avec un ou un autre travailleur, qui avec son travail, au croisement initial, apportte de la richesse à Entroncamento et l’aide à l’éparpiller à travers son Pays, quoique en enterrant toujours ici ses raciness.
La Mairie d’Entroncamento a pensé à hommager ces constructeurs de points de liaison de cette ville en construisant un monument au travailleur ferroviaire et le plaçant au coeur de la ville dans la Praça da República (Place de la République). Rien de plus juste.
Si l’on compulse tous les numéros de la Revue de l’Association d’Amis du Musée National Ferroviaire, "O Foguete" (La Fusée), on y trouvera des histoires fabuleuses d’hommes et de machines. L’harmonie est parfaite et la naturalité du reportage augmente le goût par cette ville et par les hommes qui lui ont donné leur vie.
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XV
En 1946, la municipalité d’Entroncamento a déjà 8 mil habitants e 3 mil foyers. Le commerce et l’industrie ont un développement rapide. Outre les cheminots, Entroncamento continue d’être un lieu de passage pour des milliers de militaires, ce qui donne á la ville un mouvement inusité.
Il apparaît dans cette époque le Collège Mouzinho de Albuquerque où sont donnés le Cours Industriel de 5 ans, le Cours Commercial de 4 ans et le Cours Général des Lycées de 7 ans. Le Cours Industriel était essentiellement pratique. Les élèves en sortaient trop bien préparés. Les fondations, je presque dirais, les rails, où le Président du Comité de Paroisse, José Duarte Coelho, avait commencé à consolider le petit hameau, avaient donné autant de si savoureux fruits, que tout le Pays connaissait Entroncamento, même sans par ici être passé. Au passage de témoin, quand la municipalité a été créée, José Duarte Coelho attribua l'honorable fonction de Presidente da Câmara (Maire) à l'entrepreneur Jacinto Marques Agostinho.
Remarquons la courtoisie du geste; quand à d'autres places et dans les luttes politiques, chacun s'arroge d'être meilleur que son voisin et ils ne se tuent pas, seulement parce que l'Europe est constamment appelant l'attention vers la démocratie qui n'évite pas l'insulte et l'injure; à Entroncamento, un homme simple se dépouille de sa charge et l'offre. Ainsi, secoue t-il les envieux qui, par frustration, à cause de n'avoir atteint leurs objectifs dans la vie, peinent pour diminuer le travail de qui présente de l'œuvre au profit de toute la communauté.
José Duarte Coelho démissionna de sa charge qui lui appartenait de plein droit, en donnant ainsi plus un exemple de que cette ville est spéciale. Ici, l'importance de chacun c'est dans ce qu'il sait et dans le salut qui ne se nie à personne. Ici, le développement est fait sans grands sursauts.
Jacinto Marques Agostinho parie sur l'économie. On développe les scieries, les fabriques de poivron, les distilleries, les fabriques de vinaigre, les fabriques de liège, les tanneries. La CP a de plus en plus matériel circulant; les usines de réparation pour toutes les compositions augmentent.
Le mouvement était intense sur les voies. Pourquoi? Il faut que nous nous rappelons que jusqu'à 1965 environ on utilisait les éblouissantes locomotives à vapeur et que, malgré sont volume et poids avaient peut de force, même qu'elles étaient alimentées au charbon et au bois. C'était une affliction afin de traîner quatre ou cinq wagons ou une demi - douzaine de wagons de marchandises. Les malheureuses y allaient à perdre haleine et prenant leur courage à deux mains. Ce n'était pas rare s'avarier une pièce ou deux, car l'effort était exagéré. Les chauffeurs et les machinistes étaient trop sacrifiés!
M. Manuel Paulino et M. António Aguiar Esteves qui, avant de passer à machinistes étaient chauffeurs, m'ont raconté qu'ils ont passé de vrais drames, mais dont ils sentent déjà la nostalgie aujourd'hui.
Si nous pensons qu'une locomotive d'Entroncamento jusqu'à Castelo Branco arrivait à dépenser un wagon de charbon, nous pouvons imaginer l'effort qu'il fallait que le chauffeur fasse afin de constamment alimenter la fournaise.
M. Manuel Paulino m'a raconté que, parfois, le charbon à placer dans le "Tender" n'arrivait pas et était complété avec plus quelqu'un qu'il fallait mettre dans des bourriches qui l’on transportait sur la tête. Si cela était déjà mauvais dans les jours normaux, quand il pleuvait le chauffeur devenait plus noir qu'un tison, déguisé de la tête aux pieds.
C'était charger du charbon, c'était mettre de l'eau, c'était constamment alimenter la chaudière. Ceci, cinq ou six jours par semaine et entre 12 et 16 heures de travail par jour. Beaucoup de fois ils étaient obligés de dormir dans le "Tender„ car les places où ils allaient décharger n'avaient pas de logements.
M. António Esteves qui a été aussi nettoyeur de locomotives, avant de passer à machiniste m'a dit que ce qui lui coûtait davantage c'était de «nettoyer le feu» quand il fallait enlever le brai et mettre du charbon nouveau. Mais ces ouvriers infatigables recevaient sa compensation quand ils retournaient chez eux. Il fallait que leurs femmes les mettent dans la lessive comme s'ils étaient des vêtements.
À Entroncamento la CP y disposait de très bonnes maisons pour l'homme ferroviaire déplacé.
La maison énorme et confortable, qui existe encore, avait même une femme de ménage qui arrangeait les chambres, changeait les draps et y laissait tout impeccable pour les usagers suivants. À travers tout le Pays et dans les gares terminales, la CP a commencé à avoir des dortoirs. Aujourd'hui elle préfère que le cheminot, dans ses déplacements de service, dorme à des hôtels ou des pensions.
Mais rien de mieux que son retour au foyer quelques jours après et sa rencontre avec sa femme. Le feu de l'amour c'était plus intense. Entroncamento a augmenté rapidement sa population, les divorces n'existaient pas, l'harmonie familiale était solide et les enfants comprenaient et ils valorisaient le courage de leurs parents. Beaucoup d'eux sont ingénieurs, économistes, médecins, professeurs, infirmiers, entrepreneurs de compagnies et de villes. Leurs parents et leur ville leurs ont donné toutes les conditions pour étudier.
Encore aujourd'hui, Entroncamento c'est le lieu de plus grand taux de natalité car la qualité de vie est excellente et les gens sont confiants à l'avenir.
À Entroncamento il n'y a pas d'illettrés. Même ceux qui pour ici se changeaient pratiquement analphabètes, ont finalement étudié à l'école Camões qui a été toujours la plus avancée de la Péninsule Ibérique. Elle l'a été dans la première phase et pendant beaucoup d'années, comme école basique. Quand elle est passée à École Industrielle, elle a formé un trop grand nombre de techniciens de capacités supérieurs. Ils se confrontaient avec n'importe qu'el ingénieur espagnol, français, anglais ou allemand. La valeur qui beaucoup de fois nous, ici dans le Portugal, ne leur donnons pas, ce sont les autres qui la leur attribuent.
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Je me souviens que vers 1959, quand j'ai travaillé au Consulat de Portugal à Paris, à ce temps là installée dans l'avenue Kléber, le vice - consul Carvalho da Silva m'a présenté un ancien ouvrier de la CP, d'ici d'Entroncamento appelé, je suppose, Geraldes, qui avait été à la section de serrurerie et qui'il avait inventé une clef spéciale, breveté par l'usine française pour laquelle il avait travaillé. Il a été bien compensé par son invention. Il ne se fatiguait jamais de dire que tout ce qu'il savait le devait aux ateliers de la CP d'Entroncamento.
Cette ville a été une école. L'enseignement et les règles qui orientaient la CP et ses employés étaient exemplaires.
Tant les employés que les enfants avaient l'intuition de que, plus ils étudiaient, plus la vie se rendrait plus facile pour eux. C'est ce qu'ils ont fait. Aujourd'hui on peut dire que tout le monde est bien installé dans la vie.
Dans la première République il y a eu quelques problèmes, assez sérieux, parmi les ferroviaires, plus ceux du sud que ceux d'ici d'Entroncamento, mais entre 1928 et 1991 le bruit ne court qu'autour d'une protestation vers 1961 ou 1962, durant 24 heures où ils ont porté un petit drap noir autour du bras gauche en revendiquant de l'augmentation salariale. Pendant toutes ces années les employés ferroviaires ont été assez peu troublés par la PIDE (Police Internationale et de Défense de État). Même ce jour - là, quand ils cherchèrent savoir ce qui était en train de se passer, l'ingénieur Franklin Torres les a empêchés d'entrer dans son cabinet. Il leur a dit que l’affaire était entre lui et les ouvriers. Le problème est mort là.
XVI
Après deux années, le premier maire a laissé la charge pour raisons de santé. Une fois de plus on appelle l'Homme qui avait déjà démontré de vraies qualités d'amour pour sa ville où il était venu travailler comme cheminot.
José Duarte Coelho a pris possession de la charge, qu'il occupe jusqu'à Janvier 1959, en Novembre 1947; il n'a pas déçu, il a continué un homme simple comme il a toujours été et il s'est appliqué au développement plané.
Salazar a continué à gouverner avec beaucoup de fermeté. En 1948 le Professeur Adriano Moreira est arrêté à cause de responsabiliser le Ministre de la Guerre par la mort du Général Marques Godinho. Le prêtre Abel Varzim est averti à cause d’utiliser un style Marxiste dans le journal "O Trabalhador„ (L'Ouvrier).
À Entroncameno la vie continue sans tressaillements. Le gouvernement difficile d'un petit monde est toujours plus facile que celui d'un pays. Quand en 1949 sont élus 120 députés pour l'Assemblée Nationale ont m'a dit qu'il avait été un des sondés mais qu'il avait refusé poliment en disant qu'il était plus utile à Entroncamento.
José Duarte Coelho ne se mêle pas dans la haute politique mais tout ce qu'il peut profiter pour le bien de la municipalité, il le fait.
En 1953, Salazar met en exécution les Plans de Fomentation et José Duarte Coelho suggère toujours des supports. Pour mieux servir sa ville il accepte de faire partie de l'Union Nationale. Plus de monde du pouvoir politique il connût plus facile serait pour lui de transformer Entroncamento dans une grande ville. Cette vision stratégique a donné de beaux fruits jusqu'à nos jours. José Duarte Coelho donne la priorité à l'eau avec la construction d'une centrale de captation d'eaux et à la sécurité, tant à niveau personnel qu'à niveau patrimonial. C'est ainsi qu'il naît le bâtiment pour un détachement militaire de la PSP (Police de Sûreté Publique) et la Corporation des Pompiers Volontaires. Il développe les travaux des égouts, il finit la construction des quartiers José Frederico Ulrich et Salazar (qui changea le nom pour Quartier de la Liberté après le 25 Avril). Il inaugure le Poste Hospitalier et fait paver beaucoup de rues dont le besoin pressait.
Avec José Duarte Coelho le monde et l'Homme ont marché toujours bras dessus bras dessous. J'en suis sûr, que même en dormant, ses rêves étaient toujours: plus d' Entroncamento, plus d'Entroncamento.
Moi aussi, quand j'allais sur mes cinq ans, je suis allé avec mes parents visiter l'Exposition du Monde Portugais. Je me souviens parfaitement que, quand je suis passé ici, et par la première fois, et par un heureux hasard, la locomotive tomba en panne. On a, peut - être, averti que le dépannage durerait au moins une heure.
Je ne m'en souviens plus. Quant à moi tout se passerait très rapidement. Cet arrêt a été une fête. Je n'avais jamais vu tant de locomotives en mouvement. C'était un rêve: Cette fumée me faisait imaginer les châteaux enchantés couverts par le brouillard.
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Et sa façon de se mouvementer? Ce bruit de ffffff, ffffff. Je sais que nous sommes allés dormir à Lisbonne, à Alcântara, chez un oncle, José Caldeira qui était facteur de la CP et s'était marié avec une tante de moi. J'ai dormi dans la pièce de mon cousin António. Le lendemain, mon oncle a dit à mes parents que j'ai rêvé toute la nuit en disant à haute voix des paroles onomatopéiques en rapport avec le train comme ffffffffff, ffffffffff, ffffffffff.
Avec José Duarte Coelho, le même devrait se passer. Il tenait à Entroncamento comme à la prunelle de ses yeux. Il a fait tout ce qu'il savait et tout ce dont il a été capable par lui.
Il a pris possession le 12 Janvier 1960. Il était chef de la Manutenção Militar (Manutention Militaire) et professeur de Mathématique dans l'Externat Mouzinho de Albuquerque.
Pedroso Gonçalves a continué le projet de l'agrandissement des écoles, le prolongement de la route des Vendas et du Forno do Grilo. Il continua la politique d'alignement des rues, système sanitaire et égouts pour, ainsi, faciliter la vie aux gens
L'année 1961 a été une année abominable pour le Gouvernement du Professeur Oliveira Salazar: bientôt en Janvier, le commandant Henrique Galvão prend d'assaut la vapeur «Santa Maria». Aux mois de Février et Mars commençaient les assauts aux postes de police de Luanda et les meurtres des colons qui vivaient près de la République du Congo. En Avril, le Général Botelho Moniz, Ministre de la Défense tente un Coup d'État. Pour finaliser l'année, des prisonniers politiques s'enfuient de Caxias. L'Inde occupe, par la force, les territoires de Goa, Damão et Diu. On arrête des militants du PCP (Parti Communiste Portugais) dû à la délation d'un camarade; La PIDE tue, par accident, le sculpteur José Dias Coelho qui avait appartenu au MUD Juvénile et au PCP. Pire que l'Année 61 était difficile d'imaginer.
À Entroncamento on continuait de privilégier le travail et le bon sens. Si l'on ne peut chasser avec un chien, il faut chasser avec un chat. Si l'État n'avait pas d'argent disponible pour une pièce d'opérations et la mairie non plus, il faudrait utiliser l'intelligence et la connaissance. Il n'y est pas allé par quatre chemins, il eut recours à la Fondation Calouste Gulbenkian. L'équipement nécessaire a été offert.
Comme Pedroso Gonçalves a demandé l'exonération de sa Charge, il a été remplacé par le vice-président Raul Matos Torres jusqu'à 1962, qui a donné continuité aux travaux en train d'être faits. Immédiatement au début de 1962 prend possession Eugénio Dias Poitout.
À la capitale de l'Empire les événements étaient troublants. Les étudiants Universitaires ont fait une série de grèves de protestation.
Comme ils ne finissaient pas avec les protestations, rien de mieux que leur donner quelques bastonnades tel qu'on le faisait encore à travers toute l'Europe et on le fera encore en Mai 68 en France. Marcelo Caetano, recteur de l'Université Classique de Lisbonne démissionna car il était en désaccord avec une telle conduite.
Poitout ne pense qu'à sa ville qu'il fallait gouverner. Il se met au travail et il fait faire le prolongement de la route qui relie Vendas au Large de la Gare, fait paver les rues, agrandit des écoles, augmente le système d’égout, continue le revêtement de la Rivière de Santa Catarina, qui se promène tranquillement par l'intérieur de cette ville, mais à travers des tubes. Il gère les dossiers comme le fait normalement un maire.
Mais Poitou avait un rêve: Une École Technique. Et il a tant lutté pour elle que le 21 Novembre 1964 son rêve s'est accompli.
Le rêve a duré dix années. Le 25 Avril a fini de forme insensée avec toutes les Écoles de Commerce et d'Industrie du Pays. Un des grands moteurs du développement a cessé de travailler et encore aujourd'hui on en voit les désastreuses conséquences. Laissez-nous attendre que la démagogie ne continue pas à tromper ceux qui savent moins et qui se laissent tromper par les mots fluents de ceux qui ne pensent qu’à leurs intérêts, ou de ceux qui n'ont pas le courage pour dire nom, car cela leur peut coûter leurs emplois.
Après l'École, Eugénio Poitout s'occupe du trivial: de paver les rues, de la station dépuratrice, des sanitaires, de l'électrification de la Zone Verte, de la construction des plus diverses infra - structures et du viaduc qui relie la zone nord á la zone sud.
En janvier 1974, Eugénio Poitout a été remplacé par Fernando Gomes dos Santos.
Quand Gomes dos Santos avait déjà esquissé le Plan Municipal de l'ouverture de l'Avenida da Estação (Avenue de la Gare), de la réparation et construction de chaussées, de l'électrification de rues et de places, du ravitaillement d'eau au Forno do Grilo, de la première phase de construction du marché Neuf, de la préparation pour les expropriations de terres afin de localiser le marché du bétail, de la construction d'une station dépuratrice d'égouts et d'un projet pour un parc au Bonito, la révolution du 25 Avril est arrivé et tout s'est compliqué. Autant de têtes autant d'avis et tout le monde se disait démocratique comme si dans cette ville personne ne l'était!
La démocratie n'est pas prêchée. On la pratique. Ce sont les actes des gens qui comptent.
Acueil24
XVII
Après la déclaration militaire, que d'une manière élogieuse on a taxée de Révolution, rien dans la vie à Entroncamento n'a changé.
Il n'y a eu ni fêtes ni manifestations de joie ou de déplaisir. La vie a continué comme toujours.
La démocratie était arrivée à Entroncamento vers 1858 ou 59 avec l'établissement des premiers rails. A partir de ce moment - là et jusqu'aujourd'hui, les citoyens et les maires se sont respectés et on vécu ensemble dans une vraie démocratie, peut – être parce que presque tous les maires sont sortis des cadres des ouvriers. Ils savent bien ce qui c'est de manger de la vache enragée.
Le Professeur José Francisco Corujo, homme intègre, qui avait été professeur exemplaire, Juge de Paix et Délégué de la Légion Portugaise, n'a jamais caché ce fait et à l'entrée de sa petite et modeste maison, dans la rue de l'Igreja (Église), a pendu son uniforme au dessous d'un portrait qui le montrait portant celui - là. Cela est décrit dans le supplément nº. 885 de «O Entroncamento».
Réellement, cela ne faisait pas de lui moins démocrate, une fois qu'après la révolution tout le monde s'assumerait comme démocrate. Être démocrate c'est ce que tous les portugais ont été sans le savoir.
Ils ne savaient aussi ce que c'était ni la dictature ni le fascisme car personne n'en parlait. Seulement quelques communistes savaient ce que cela signifiait mais comme ils étaient peu nombreux, personne ne s'en apercevait. D’ailleurs ils n’avaient même pas le courage pour se montrer, car on disait, et cela c'était vrai, que le communiste José Staline avait fait tuer trois millions de camarades. Être démocrate c'est d'être loyal envers les autres, c'est d'être solidaire, c'est d'être égal, c'est d'être fraternel et le Professeur José Francisco Corujo l'a été toujours, avec l’uniforme ou sans lui, avec l'autre régime, ou avec celui- ci.
À Entroncamento jamais personne ne s’est imposée. Il y a des choix qui tous ont accepté et ont aimé. Ils ont respecté qui commandait et ils ne se sont jamais sentis mal. Consultons les dirigeants depuis Duarte Coelho jusqu’à Jaime Ramos, d’entre eux Jacinto Marques Agostinho, Manuel Pedroso Gonçalves, Eugénio Dias Poitout, Fernando Gonçalves Santos, Carlos Pereira Lucas, António Augusto Pereira Cardoso, Afonso Serrão Lopes, Manuel Fanha Vieira et José Pereira da Cunha.
Leurs parchemins son le travail, l’honnêteté et le respect par le bien public. La Démocratie se base dans l'égalité et dans la liberté. À Entroncamento personne ne pourra dire que depuis le transport du premier matériel pour le placement du premier rail, jusqu'à présent quelqu'un ait été privé de sa liberté à cause de dire ou faire ce qu'il veut dès qu'il n'endommage pas les autres. À ce qui concerne l'égalité, cette ville n'a jamais eu de patrons différents. Tout le monde se respecte et accepte les ordres de celui qui commande, de qui sait davantage.
En dehors du travail le nivellement des classes c'est parfait.
Mais révolution c'est révolution et dans ce cas les révolutionnaires qu'on suppose qui savaient autant d'administration autarcique que de chinois, n'ont fait autrement que paralyser ce qui était en train d'être fait. Heureusement que les natifs d'Entroncamento sont peu donnés à éblouissements. Ils savaient ce qu'ils voulaient. Ils ont entendu, ils ont dit oui et ils ont fait comme ils ont voulu. Beaucoup de temps s'est perdu avec cela. Finalement ont a élu, afin de présider à la Commission Administrative, Carlos Pereira Lucas qui a eu l'appui de l'antérieur président Fernando Gomes dos Santos et de Joaquim Ferreira Purgatório Júnior.
Carlos Pereira Lucas a continué ce qui était déjà en train d'être fait, il a conclu la route des Foros da Lameira, il a assaini et il a pavé dans l'Alto da Sobreira, il a pavé et il a fait les infrastructures dans la rue du cimetière, il a pavé la rue D. Pedro V et il attaqua les problèmes des revenus et des plus pauvres les logeant à des maisons préfabriquées au quartier Eng. José Frederico Ulrich.
Entre la formation de la Commission Exécutive et les proches Élections Autarciques, que se passe - t - il dans le Pays?
Après l'euphorie initial ont est entré dans le chaos. Chacun tirait le drap de son côté. Les grèves étaient générales. Le peuple n'a pas compris qu'il était le plus endommagé. Entroncamento s'est maintenu calme. Il a continué son travail. La décolonisation a été scandaleuse par l’incapacité gouvernementale. Des centaines de milliers de personnes ont été endommagées. La confusion est générale. On ne respecte personne. Dans les écoles c'est le désordre. Les Écoles Commerciales et Industrielles sont éteintes. Les ouvriers ne comprenaient pas que ce que les démagogues divulguaient c’était des mensonges quoique mêlées avec un minimum de vérité pour convaincre les plus stupides qui, ainsi, après entendre beaucoup de fois la même chose y croyaient.
Ils se sont convaincus que liberté c'était de travailler seulement quand ils le voulaient. Ces têtes devaient penser qu'après la révolution le travail apparaîtrait miraculeusement fait. Résultat: beaucoup ont commis le suicide par honte de n'avoir rien à manger.
À Entroncamento il règne la paix et l'intelligence. Cette ville ne va pas à fond les ballons.
Le PREC (Procès Révolutionnaire en Cours) c'est commandé par l'inconscience et par beaucoup d'opportunistes qu'aujourd'hui sont multimillionnaires. Les autres, qu'ils disaient défendre, ou ils sont morts ou ils continuent dans de beaux draps.
À Entroncamento les gens sont progressés naturellement. La ville ne s'est pas arrêtée, mais elle s'est agitée. Quelques arrivistes se surnomment à eux - mêmes de démocrates, comme si cela leur conférait le droit de faire toute l'espèce de violations. Ils ont fait jouer tous les ressorts possibles pour effacer le nom de l'Homme qui avait donné tout par cette ville. Heureusement que les habitants d’Entroncamento ont empêché cette bêtise et José Duarte Coelho continue, non seulement à figurer à la toponymie de la place où il a son nom, mais encore au cœur de tous, qui le remercient pour la lutte qu'il a engagée, toujours avec intelligence et prudence, pour atteindre la dignité à qu'Entroncamento a droit.
Le discrédit international c'est énorme. Communistes et socialistes presque se tuent les uns les autres. Le 1er Mai 1975 Entroncamento c’était un Pandemonium. L'insécurité est générale. Vasco Gonçalves résout de jouer de la poche et il y a une augmentation générale de salaires. Une augmentation considérable. Mais la proportion parmi les salaires est restée de 3 pour 9. La classe ouvrière bondit de contentement mais elle ne s'est même pas aperçue de la disproportion.
Les ouvriers de la CP à Entroncamento sont restés reconnaissants envers l'homme. Qui s'est habitué à gagner peu se contente facilement et ne demande pas combien les autres gagnent.
La lutte sourde continue. Le Gouvernement se prononce incapable de gouverner, la confusion atteint le climax et seulement une action armée le 25 Novembre 1975 finit avec les outrances et la dangereuse ignorance de quelques inconscients.
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Le 31 Décembre 1975 a été créé le Club Amateur des Sports d'Entroncamento. (CADE). L'année 1976 a été de pacification. On a fait les élections pour la Présidence de la République. Le 25 Avril se sont réalisées pour l'Assemblée Législative.
Et qu'est ce qu'il arrive dans les élections autarciques à Entroncamento, en Décembre 1976?
António Augusto Pereira Cardoso a été élu Maire et gouverna peu plus qu'une année et, même comme ça, il laissa une œuvre importante:
Il a continué le dallage des rues, le système sanitaire de base, la construction des infrastructures de la zone environnante au nouveau marché, l'installation d'un nouveau poste de transformation afin de fournir de l'énergie à la zone environnante de la Place 24 de Novembre; il a fini la 2ème phase de prolongement de l'Avenue de la Gare. Il a fait des expropriations de terrains au Casal da Galharda. Il a programmé le Plan de Détail d'Urbanisation de la zone parmi les rues Elias Garcia, Verdades de Miranda, Gonçalo Mendes da Maia et le Primeiro de Maio.
Conscient de que l'étude c'est le secret du succès, il augmente les prix pour les meilleurs élèves et il imagine un Plan de Constructions Scolaires pour l'Enseignement de Base.
En Septembre 1978 assume la Présidence de la Municipalité encore un fonctionnaire de la CP: Afonso Serrão Lopes.
Serrão Lopes sait ce que c'est l'ordre, l'administration et le travail.
De la même manière que quelques-uns de ses prédécesseurs, il avait été employé de la CP: machiniste, inspecteur de traction et Chef de Dépôt.
La qualité de vie est fondamentale et, pour qu'elle soit pleine, c'est indispensable que les mouvements de trains soient compensés avec la purification de l'air. Ainsi fait- il placer tout de suite des arbres à plusieurs points de la ville, comme s'il voulait renforcer les poumons de cet Entroncamento de beaucoup de vies. Il finit la troisième phase de l'Avenue de la Gare (Avenida da Estação), il agrandit la rue Joaquim Estrela Teriaga, il pave la rue 5 de Outubro (5 Octobre), il remanie le réseau d'égouts et il répare la Station de Traitements. Il s'occupe d’améliorations dans le Parque do Bonito (Parc du Beau) où il acquiert plus 10 mille mètres carrés, il fait aménager le jardin public de la Zona Verde (Zone Vert) et il fait des travaux dans le Marché Municipal.
Pour que le travail ne manque jamais, il stimule le développement Industriel. Il exécute le Plan de Détail et l'étude économique pour la Zone Industrielle.
Conscient de la force de l'enseignement, il ne le néglige pas et crée 7 pièces pour la Pré - Primaire. Il adapte de nouvelles pièces pour le fonctionnement de la Bibliothèque. Il récupère le champ de football.
Peut-être par excès de travail, ou fatigue, fait - il, inexplicablement, détruire la belle fontaine qui se trouvait dans le Largo (Place) José Duarte Coelho; la Fontaine du Bairro Camões (Quartier Camoens) et l'artistique lanterne, éteignant, ainsi, quelques-unes des mémoires collectives de ce peuple. Et il n'a pas détruit la fontaine de Vaginhas, project de Cottinelli Telmo, car le peuple s'y opposa.
Le Maire suivant, entre 1983 et 1986, a été M. Manuel Fanha Vieira, fils de cheminot, mais lui - même Officier Technicien des Comptes. Habitué à travailler avec les nombres il les a su profiter assez bien. Cela peut être vérifié par les sommes, à fond perdu, qu'il a apportées pour l'autarcie et l'application rigoureuse qu'il en a faite. Il a élaboré le Plan Général d'Urbanisation (PGU), quelque chose de rare dans le pays. Il attaqua l'agrandissement et remodelage du réseau d'eau. Il a agrandi la Station de Traitement d'Égouts domestiques. Il a mis en marche les projets de récupération du Vieux Marché, de la première piscine couverte, de l'élargissement de la route de Vendas, ainsi que de l'élargissement de la Rue D. Pedro V avec la liaison à cette même route. On pense, une fois de plus, au Musée des Chemins de Fer.
À travers les Services Techniques de la Mairie ont été élaborés les projets déterminés pour le Comité de Paroisse, Bibliothèque, arrangements extérieurs du Bairro (Quartier), Coferpor, infrastructures de la Zone Industrielle, à la route Nationale nº.3; révision du Plan Général d'Urbanisation et système d'égouts domestiques de l'Avenida da Estação (Avenue de la Gare). Il a fait l'Étude Préalable pour la zone sportive du Parque do Bonito (Parc du Beau) et l'Étude de l’aménagement de la Circulation.
On a implémenté les services du Bureau d'État Civil de la Comarque ; Le Jardin École de l'Usine de l'Église et le Pavillon des Pompiers.
C'était aussi dans le mandat du Président Manuel Fanha que la zone contiguë à la gare commença à gagner la force et la beauté qu'aujourd'hui elle présente déjà après quelques remodelages.
Au progrès et à l'avenir il a fallu sacrifier l'immeuble Paris qui, outre conditionner tout le développement de la plus noble partie de la ville, était dans un état de déchéance très difficile de récupérer. Entre paralyser le développement de la ville et prendre une décision difficile, il a fallu que Manuel Fanha opte. Si les gouverneurs ne faisaient pas comme ça, après avoir pondéré toutes les options, nous serions encore aujourd'hui dans l'Âge de la Pierre.
Si nous étions un pays très riche, ce que nous ferions serait démonter la maison et la mettre dans une autre place. Malheureusement nous ne le sommes pas, et entre bénéficier la population ou sacrifier une maison emblématique, mais qui encombrait le progrès et la qualité de vie d'une population, on a opté par la première hypothèse.
C'est aussi pendant le mandat du Président Manuel Fanha que Portugal entre dans la CEE, aujourd'hui Union Européenne.
Le Portugal continue encore très chancelant. Ramalho Eanes, une fois de plus, dissout l'Assemblée de la République ce qui, outre différer tout dans le pays, affecte excessivement les mandats des Maires.
Le 1er Novembre 1985 est créé le (CLAC) Club de Loisir, Aventure et Compétition.
Entre 1986 et 2001 c'est M. José Pereira da Cunha, employé ferroviaire et petit-fils de cheminots, qui contrôle l'autarchie : Pendant son long mandat, Entroncamento a avancé dans la même proportion. Il a su profiter les Fonds d'Équilibre Financier et les propres revenus de l'autarcie. Il y a aussi une période de stabilité due à la bonne entente entre le Président de la République Mário Soares et le Premier ministre Cavaco Silva. Tous les secteurs ont été bénéficiés: l'Enseignement, la Santé, la Sécurité Sociale, la Justice, le Système Sanitaire, les Chemins, les Routes, la Culture, le Tourisme, les Temps Libres, et le Sport.
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La qualité de vie s'améliora. C'est inauguré le magnifique Foyer des employés Ferroviaires et le Centre de Convivialité du Troisième Âge.
Pereira de Cunha a fait des géminations d'Entroncamento avec Penafiel, Villiers - Sur-Marne et Mosteiros dans l'Île du Fogo de Cabo Verde.
C'était pendant les mandats du maire José Cunha, comme gentiment il était dénommé que la mairie d'Entroncamento et l'EPAL ont réussit à ce que la ville ait de l'eau en quantité suffisante et de bonne qualité. Pour l'approvisionnement et le stockage on utilisait deux grands dépôts à la zone nord.
Il a fait construire une station élévatrice d'égouts et traitement d'eaux résiduelles; pour les résidus solides on a construit un Remblai Sanitaire en collaboration avec la Mairie de Barquinha; on a donné continuation à la construction du Bureau d'État Civil; 64 maisons d'habitation sociale ont été bâties; le Centre Culturel est transformé et inauguré. Par mérite, Entroncamento a été élevé à ville. Après, ils sont venus le Pavillon de Gymnastique et les Piscines; il commence le passage inferieur; il donne plus quelques pas pour l'implantation du Musée Ferroviaire.
Pendant le mandat de José Pereira da Cunha, le pays a assisté à la condamnation de Otelo à 15 années de prison car il appartenait aux FP 25 de Abril (Forces Populaires 25 Avril), lesquelles avaient commis des attentats, des assauts et quelques assassinats.
Le Portugal semble d'être, finalement, entré dans le rythme Européen. En 1996 il est élu Jorge Sampaio pour la Présidence de la République. La Banque Centrale Européenne passe à contrôler l'émission des notes dans tous les États Membres.
En 1998 Portugal réalise la dernière exposition du millenium. Saramago reçoit le Prix Nobel. La pièce change la face et passe à s'appeler Euro, se rendant commun au Portugal, à l'Espagne, à l'Italie, à la Grèce, à la France, à l'Allemagne, à l'Autriche, à la Belgique, à l'Hollande, au Luxembourg, à l'Irlande et à la Finlande.
Vers la fin de 2001, le Premier Ministre António Guterres démissionne car il est convaincu que le pays marche pour l'échec et il se sent incapable de résoudre la situation.
À Entroncamento on accomplit des élections autarciques. Le nouveau Président de la Mairie c'est Jaime Ramos, bancaire mais fils de travailleurs ferroviaires. Homme dynamique et, attentif au développement du monde, il prend avec détermination les rênes de l'autarchie.
Aujourd'hui, au Portugal, on sait en peu de minutes ce qu'il y a deux siècles s'attardait de plusieurs douzaines d'années depuis la première découverte.
Il y a eut des temps en que cela s'est attardé de siècles. Tout d'abord le téléphone fixe, la télévision, les téléphones mobiles et dernièrement l'Internet nous font arriver d'immédiat l'information.
Jaime Ramos sait bien profiter toutes les connaissances pour le bien des citoyens. Ceux- ci sont aussi attentifs à ce qu’il se passe dans sa ville et dans son Pays. Ils entendent attentivement la Radio «Voix d'Entroncamento» et lisent le périodique «Nouvelles d'Entroncamento», à côté des journaux, de la radio et de la télévision nationale.
La ville grandit à un rythme vertigineux. Partout, les constructions explosent en résultant des maisons de grande qualité et des bâtiments de plusieurs étages qui se dressent vers le ciel. L'élan d'édifications c'est énorme et les maisons à vendre ou à louer outrepassent les besoins, ce qui ne fait que bénéficier ceux qui les veulent habiter dans le centre du Pays, en jouissant les délices de la campagne dans ce Ribatejo de bonheur, espace et couleur, et en bénéficiant de la qualité de vie d'une ville de haut niveau européen.
L'éducation a été et continue d'être le souci principal de Jaime Ramos, d'après le programme qu'il a présenté pour la prochaine période de quatre ans, car il a gagné plus un mandat, ayant comme vice-président le dynamique Luís Filipe Boavida, comme Conseillers municipaux João José Fanha Vieira et Maria João Gil et Comme Président de l'Assemblée João Aires Moreira.
Pour la Présidence des Comités de Paroisse de São João Baptista, et de Notre Dame de Fátima ont été choisis Teresa Maria Ferreira, et Manuel Pereira Bilreiro respectivement.
Jaime Ramos, dans l'antérieur mandat, s'est soucié de consolider toutes les structures laissées par les mandats antérieurs. Ainsi a - t- il évité la déchéance, il leur a augmenté le temps de vie et fonctionnalité; il a complété les projets en cours en achetant du matériel tout à fait moderne afin de maintenir la ville avec une qualité enviable de vie en toutes les aires.
En étant Entroncamento une ville érigée sur une plaine, Jaime Ramos s'est proposé d'implémenter un réseau de voies exclusivement pour faire du vélo, non seulement afin de diminuer la circulation d'automobiles des véhicules à l'intérieur de la ville mais aussi pour stimuler une plus grande mobilité et éviter la sédentarité.
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Jaime Ramos a continué le dallage des rues en même temps qu'il implémentait la conservation du réseau routier en plusieurs places de la ville. Il a fait le remodelage des égouts dans plusieurs artères. Il a été faite la conservation et construction d'entrées et clôtures en plusieurs écoles de manière à augmenter la sécurité d'étudiants, professeurs, et employés. Il a fait la requalification des Récréations, avec des parcs enfantins dans toutes les écoles, il a modernisé les édifices et le matériel. Il a fait élaborer et exécuter des réparations externes autant dans la zone environnante à la piscine municipal, qu'à la couverture sans oublier les équipements de la même.
Il a acheté des véhicules de transport, TURE, et implémenta le nouveau schème de circulation dans la ville.
Il a fait l'adjudication de l'édifice « La Ronde » afin d'implémenter le Musée National.
En étant créé et développé à Entroncamento un Musée National Ferroviaire on créera, à cette région, un des noyaux plus rentables dans le monde entier, connus qui sont les millions de passionnés par les trains et par tout ce qui leur souvienne leur encadrement initial.
Entroncamento a préservé toutes ces caractéristiques car il n'a pas eu de guerres qui les lui aient détruit comme il est arrivé dans l'Europe entière.
Santarém, Tomar, Torres Novas, Barquinha, Almourol, Constância, Abrantes, Chamusca seront extrêmement bénéficiées si nous les encadrons dans un itinéraire touristique bien structuré, ce qui n'est pas difficile. Il suffira d’oublier les hésitations et envisager la matière avec détermination et professionnalisme.
Cette année où la CP commémore les 150 années du commencement de ce fabuleux et commode moyen de transport qui c'est le train, rien ne serait plus cohérent que de faire d'Entroncamento, en collaboration avec le Municipe, un pôle de Tourisme Ferroviaire.
Tous les autres municipes par où il passe ce semeur de progrès, seront d'accord. Entroncamento possède les structures et c'est le plus bien localisé. À ses alentours, Cardiga se prépare pour se transformer en auberge ou quelque chose de similaire. À Barquinha on est en train de développer des pôles de divertissement.
On pouvait même esquisser un programme touristique en profitant la Foire Nationale d'Agriculture à Santarém, les fêtes des Templários (Templiers) à Tomar, la foire du Cheval à Golegã, la ville fleurie d'Abrantes et son centre historique, les Pomonas Camonianas (Pompes Camoniennes) ou la Festa dos Barqueiros (Fête des Bateliers) à Constance et les visites au château d’Almourol.
Entroncamento c’est un pôle irradiant qui a comme mine d'or le Train dès sa naissance, les nombreuses voies de manœuvres de la gare, les bâtiments, d'où l'on détache la centrale électrique et tous les voisinages historiques où il y a des douzaines de maisons dévolues, tout ensemble un vrai «El Dorado» pour Entroncamento, pour la CP, pour les Agents de Voyages et naturellement pour le Portugal parce que c'est le Pays entier qu’en profite.
On ne peut pas empêcher l'implémentation du Musée Ferroviaire dans la seule localité du Pays qui a toutes les conditions pour le faire, avec l'excuse de qu'il y a des noyaux muséologiques voisins.
Mais personne n’ose dire qu'ils ne sont pas visités parce qu'il leur manque de la vie, car ils n'ont pas de conditions attractives, car ont été faits en marge de toute étude de viabilité, car ses conditions de sécurité sont trop précaires et le danger de destruction par le feu est évident et je ne serai pas plus sévère afin de ne pas paraître plus agressif dans mes blâmes parce qu'ils ont été conçus et ne devraient pas l’avoir été.
Entroncamento a un musée vivant, actif, qui bouge qui s’enflamme. La REFER, a même un énorme espace libre près des billetteries, où l'on trouvait les maisons des facteurs et qu'ont été démolies afin d'y être bâtie, à partir des fondations, la partie couverte et d'étude, non seulement pour les ouvriers ferroviaires, mais aussi pour tous les investigateurs Portugais et du reste du monde qui veulent y développer leurs connaissances. Nous n'avons pas faute ni de patron ni d'école.
Le Tourisme Ferroviaire y attire des millions de personnes. Cette ville n'a jamais mendigoté. Elle a présenté des projets. Elle est basée en des faits et en des nombres.
Entroncamento peut ici continuer le rêve de l'Infant. Lui dans la mer, et Entroncamento sur le continent. Notre or s'appelle Train, Musée et logement dans les Quartiers Ferroviaires.
Tous les amants des Trains, et on les compte par des millions, rêvent de vivre, quelques jours, chez les cheminots et avec les conditions qu'ils avaient il y a cent ans. Entroncamento c'est la seule ville du monde qui peut les satisfaire.
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Attendons que la CP et le Gouvernement aient cela en considération. C'est le Portugal qui bénéficie de ces circonstances.
Le 9 de Mars 2006, Cavaco Silva, a pris possession de la Président de la République. Autant Cavaco Silva que José Sócrates peuvent être une bonne surprise pour le Portugal. J'espère qu'ils soient sensibles pour cette valeur d'ampleur Nationale qui peut même être implémentée sans frais pour la CP et pour l'État. C'est assez pour provoquer les agents de tourisme afin de rentabiliser l'entreprise.
Le 24 de Mars 2006 la Secrétaire d'État des Transports, ingénieur Ana Paula Vitorino, sans nous avoir lus, a synthétisé bien ce que nous prétendons dire le long de tout ce livre. «Entroncamento, cœur du secteur ferroviaire ; ... passé et futur confluent à Entroncamento. Entrorcamento a été vu comme point d'arrivée et de confluence de plusieurs lignes. Nous voulons que dans l'avenir il soit vu comme point de confluence et départ de nouvelles stratégies.»
Dans la même date de la présentation du Plan stratégique de l'EMEF (Compagnie d'Entretien de Matériel d´Équipement Ferroviaire) le Ministre Mário Lino a nomméle l’ingénieur Carlos Frazão Président du Musée National Ferroviaire, en montrant, avec cet acte qu’ Entroncamento possède toutes les conditions nécessaires pour se rendre un pôle d'attraction de niveau mondiale. L'ingénieur Mário Lino a donné de la crédibilité aux promesses, jusqu'à présent accomplies.
Entroncamento lui restera reconnu et le Portugal s'en souviendra aussi car on ira rentabiliser une région que Lisbonne n’a jamais su profiter bien.
Entroncamento est considéré, depuis beaucoup d'années la Capitale du Train. Mais cette désignation n'a jamais obligé à ce que la ville demande quoi que ce soit. Entroncamento est habitué à gagner ses médailles par son intelligence, par son travail, par son propre mérite et avec l'humilité et la modestie de qui sait ce qu’il vaut.
Ces gens ne se laissent pas fasciner par des futilités, mais elles connaissent son importance et elle savent ce à qu'ils ont droit. Jaime Ramos en a conscience. Il est un homme informé. Ses collaborateurs ont bu dans cette ville leur premier lait maternel et lui rendent sans relâche son effort et son attachement.
C'est très difficile de trouver une autre ville où tous et tout collaborent pour le progrès et le bien-être de tous les citoyens comme dans celle - ci.
Il est passé plus d'histoire dans 145 années sur les rails où se déplace dans le temps cet Entroncamento, qu'aux 866 ans de tressaillements qui le Pays a traversé. Ici le progrès s’est toujours fait sentir.
Entroncamento, la Capitale du Train? Mais sans aucune doute!
Ce n'est pas le voyage de Lisbonne à Carregado qui a inauguré le train. Cependant, c'était à ces lieux de rencontre, à ce croisement de lignes que le train a gagné toute sa vigueur. C'était avec ce mariage parmi la terre, le fer, les wagons, les locomotives, les ateliers scolaires, l'intelligence et la volonté humaine que le train a gagné crédibilité et qu’il est né ce monde fabuleux et mythique qui c'est Entroncamento.
POUR TOUS CEUX QUI VEULENT SAVOIR COMME J'AI ÉCRIT CE LIVRE
Premièrement j'ai fait la cour à Entroncamento pendant dix mois, en regardant le ciel, en regardant la gare et les rails, les fenêtres des trains, en observant les plus vieilles maisons auxquelles la patine a conféré une âme et observant aussi les autres qui, avec le temps, aussi gagneront- elles sa patine de noblesse.
Deuxièmement, je suis passé aux antiquités. J'ai regardé les vieilles locomotives, les wagons, les fourgons, les grues, les prises d'eau etc. et avançant toujours sans négliger rien. J'ai comparé les trains avec les plus modernes, y compris l'élégant Alpha et avec ceux d’autrefois.
Comme j'ai déjà voyagé beaucoup dans le temps j'ai fait une réflexion entre le vieux et le nouveau. J'admets que je continue amoureux des deux.
Troisièmement, je suis revenu à la ville, d'abord à pied, après à bicyclette. Je me suis arrêté ici, là-bas, plus loin, or photographiant avec les yeux or avec la Olimpus IS 1000 qui, après doubler le Cap des Tempêtes, supporte toutes mes distractions. Comme assistants j'ai la Digitale Minolta Dimage X, un mini enregistreur Sony M - 88 V et une lunette de marque Tasco, que j'ai achetée au marché des puces, mais qui c'est une vraie merveille en dimension et portée.
Afin de ne pas trébucher dans les erreurs j'ai mis deux spécialistes feuilletant le Temps: Le Professeur Dr. João Alfred Donas de Sá, expert en Histoire d'Art et amant des trains et le Dr. José Patrício, philologue et travailleur compulsif.
Le plus étrange c'est qu'un d'eux c'est dans une Université brésilienne et l'autre jouit sa retraite dans notre magasin nationale qu'on appelle tout simplement Lisbonne.
Patrício fureta les archives de la CP et il m'a envoyé tout ce qu'il a trouvé. Je laisse déjà l'avertissement que la CP a encore beaucoup d’archives pour rechercher. Les studieux sur Entroncamento y trouveront, j'en suis sûr, beaucoup de surprises.
Sá Pessoa a vérifié si je faisais un discours sans suite ou tout simplement si je débitais des bêtises.
Ils ont fait sont travail et je me suis toujours stimulé par les encouragements reçus.
Sixièmement, je suis allé au Musée et à la Bibliothèque d’Entroncamento chercher ce que mon observation me disait qu'il fallait consulter. La Bibliothèque est un bel espace agréable et avec beaucoup de matériel qui peut être complété avec celui qui est gardé au Comité de Paroisse, à la division Culturelle de la Mairie et à la zone de la CP.
Je suis entré en contact avec les chartriers de Barquinha et Golegã et avec l'Archive du District de Santarém.
Tous des gens obligeants et très agréables.
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J'ai lu d’un bout à l’autre tous les numéros du magazine MFN «O Foguete» (La Fusée); j'ai épluché les périodiques «Notícias do Entroncamento» (Nouvelles d’Entroncamento) et «O Entroncamento» ; j’ai lu les magazines: "Magazine Regiões" (Magazine Régions), "Vida Ribatejana" (Vie au Ribatejo), "Revista Nova" (Nouvelle Revue) et le Journal Illustré "A Hora" (L'Heure) ; j'ai comparé avec le livre, "História da Imprensa no Entroncamento" (Histoire de la Presse à Entroncamento) de Maria Manuela Poitout et Luís Miguel Preto Batista. J'ai continué avec "Entroncamento: o Caminho de Ferro, Factor de Povoamento e de Urbanização" (Entroncamento - Le Chemin - de Fer, Dynamisateur de Peuplement et d’Urbanisation)», de Maria Madalena Lopes; «O Entroncamento – Do Mito do Progresso à Realidade Presente» (Entroncamento - Du Mythe du Progrès à la Réalité du Présent) de Paula Gama do Rosário; «A Quinta da Ponte da Pedra»; "Os Casais das Vaginhas" et "O Edifício do Mercado Municipal" (Le Bâtiment du Marché Municipal), aujourd'hui, Centro Cultural do Entroncamento (Centre Culturel de Entroncamento) de Luís Miguel Preto Batista; "Aniversário da Igreja da Família Sagrada do Entroncamento" (Anniversaire de l'Église de la Famille Sacrée d‘Entroncamento), magazine commémoratif du 50ème anniversaire; la monographie "O Entroncamento e os seus Fenómenos e O Entroncamento - Bairros Sociais" (Entroncamento et ses phénomènes et Entroncamento – Quartiers Sociaux ) d'Elsa Maria Bracons Bochechas.
J'ai parcouru le livre «Elementos para a História da Paróquia do Entroncameto» (Éléments pour l'Histoire de la Paroisse d‘Entroncamento) écrit par le Prêtre Martinho Gonçalves Mourão; j'ai observé, avec intérêt l'agréable travail, à bande dessinée, " Como nasceu o Entroncamento" (Comme il est né Entroncamento) des élèves de la 6ème Année, J, 1996 / 97 de l'École de l'Enseignement de base Dr. Ruy Andrade. J'ai lu le "Guia do Viajante nos Caminhos - de - Ferro" (Guide du Voyageur aux Chemins de Fer) d'Albert Pimentel et le «Manuel du Voyageur au Portugal» de Carlos d'Ornellas
Septièmement, quand le livre était déjà écrit je l'ai rendu à la Critique, aux vrais spécialistes, à ceux qui ont vécu des événements et à ceux qui vivent il y a beaucoup d'années, et aux plus jeunes.
J'ai commencé par M. Walter Reis qui m'a corrigé immédiatement la mire. À partir de ce moment tout est devenu plus clair.
J'ai continué mon chemin. Je l'ai donné à lire à Mlle Ana Raimundo qui veut être professeur et qui insiste en trouver une place au Soleil, en enseignant ce qu'elle a appris; à M. Luís Augusto Esparteiro qui est né il y a 73 ans à Entroncamento et qui garde tout ce qui concerne la ville. Ensuite j’ai interviewé les hommes qui se sont jetés à corps perdu pour que tout marche sans problèmes. Je l’ai présenté:
À M. Joaquim Cipriano qui l'a lu et il m'a donné plusieurs suggestions; à M. Pereira da Cunha qui a clarifié certains points moins connus; à M. João Paulino qui m'a attiré l'attention pour quelques détails; à M. Henrique Torres Pina qui a fait des commentaires très pertinents; à M. Manuel Rosa Oliveira, qui a beaucoup d'histoires mises en rapport avec le mode de vie d'autres temps; à M. Lúcio Neves qui n'a pas été employé ferroviaire, mais qui aime lire et faire des mots croisés.
Après, ce sont les militaires l’objet de mon intèrêt:
M. Fernando Pereira dos Santos m'a parlé du temps où il est arrivé à cette ville: Les samedis et dimanches, Entroncamento, semblait un désert; M. João da Silva Alexandre a trouvé que j'ai exagéré un peut aux éloges; M. Maia Bochechas, comme habitant d'Entroncamento de cœur et de naissance a été d’accord avec le travail mais il pensait que je devais rehausser davantage le papier des militaires.
J'ai parlé avec M. Manuel do Rosário Azevedo qui, outre avoir fréquenté l'école Camões sait plus de bicyclettes (de cet agréable, sain et écologique moyen de transport) que l'inventeur lui – même. Il m’aide à régler les freins quand ils en on besoin ;M. Joaquim Patrício Santos m'a instruit pendant qu'il me coupait les cheveux: "parlez avec celui - ci, avec celui -là, avec l'autre."
Ana Protásio me servait les déjeuners sans dire un mot. Elle sait que j'aime mâcher des idées pendant que je mange la ration de calories, le pot - au feu, le gras - double ou un bon cassoulet. Enfin, seulement des choses légères!
J’ai parlé aussi: avec le conducteur du TURE, M. António José Faria Russo qui a dansé dans le Groupe Folklorique les "Onze Unidos" (Onze Unis); avec M. Artur Pedro qui m'a raconté bien de péripéties; avec M. Joaquim Godinho qui m’a dit qu’il a commencé à travailler avec 12 ans dans la pharmacie Lucas et que son plus grand rêve c'était d’avoir étudié. (Cela n'a pas pu être, mais c'est un optimum professionnel); avec M. Manuel da Costa Morgado qui m'a parlé sur le "Parafuso" (La Vis); avec D. Júlia Canhoto qui m'a fourni des indications précieuses; avec D. Laura Botto qui m'a montré des chemins; avec M. José Manuel Sardinha qui m'a parlé du Monumental et de qui l'a fondé; avec M. Manuel Pires de Oliveira qui a fréquenté la première école Camões en 1937 et m'en a parlé avec amour; avec M. Carlos Lopes qui a mis à ma disposition du matériel ferroviaire pour photographier.
Naturellement qu'il était impensable d'écrire sur Entroncamento sans parler avec une vraie encyclopédie vivante, M. Eduardo Oliveira Pinheiro Brito, connu par Eduardo O. P. Brito.
Tout ce monde avec lequel j'ai parlé a des histoires trop riches! Voici un archive inépuisable pour qui aime méditer sur la valeur de l'être humain et en profiter de ses expériences.
Les jeunes ont à Entroncamento une source pour écrire.
Entroncamento, dû à ses puissantes 144 années, nous donne la perspective de ce que nous sommes et de ce que nous valons.
Dans cette ville nous pouvons suivre le parcours des pionniers, de ce qu'ils ont fait, de leur travail, de leur oeuvre, de leur dynamisme, et de leur fragilité.
Les uns se libèrent de la mort car nous nous en souvenons, les autres sont revenus à la poudre et ils disparaissent comme les maisons, les bâtiments qu'ils ont dressés et les affaires qu'ils ont eues. C'est ça la condition humaine.
Si tu veux laisser ton empreinte dans le monde il faut que tu fasses quelque chose qui perdure, et on ne réussit à cela qu'étudiant et travaillant. Mais si ta volonté est faible et tu préfères le retour à la poudre, au zéro, au néant, imite les chiens, les chats, les pierres de la chaussée et tout quant t'entoure, mais qui ne possède pas d'intelligence.
La tête est une source inépuisable d'idées. Essaie. Tu verras que tu réussiras à mettre dans l'ordinateur ou dans le papier tout ce que tu as observé. Il n'y a qu'une petite condition qui aide l'écriture. L'étude. Si tu étudies tout sera plus simple. Tu verras les choses avec d'autres yeux. Tu comprendras plus facilement. L'étude t'évite beaucoup de problèmes.
Je te donne un exemple. Si tu te penches sur une figure typique d'Entroncamento, le "Père Maurício", avec son chariot et l'ânesse qui le tire et l'atmosphère qui l’enveloppe, tu arriveras à la conclusion qu'il sue les grosses gouttes à travailler et il n'a jamais vécu bien, malgré être agréable, obligeant et souriant. Il souriait certainement au dehors et il pleurait à l'intérieur, mais comme homme bon qu'il était, il cachait ses peines. S'il avait étudié, sa vie serait très différente. Pense à ce pauvre homme, étudie, mais ne t'oublies pas de t'amuser. Tu as le temps pour tout. Fait un plan de travail et accomplit le.
Comme tu vois c'est trop facile d'écrire un livre. La seule condition est d'être amoureux.
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Só figuras
posted by José Patício @ 2:57 AM
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